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sanlc ; Lt'limanu lui-même dit, avec raison, la même elio*?e de la
glyeose, à savoir : que c'est la proportion considérable du sucie (jui
constitue seule les symptôiiies caracléiistiques du diabète sucré. On
ne peut nier malgré cela Texistence du diabète.
2° L'oxalate de clianx peut être formé dans l'urine après sa soitie
(le la vessie, et sa foimation peut être favorisée par l'application delà
(lialeur ; mais les cristaux d'oxalate de chaux sont, malgré cela,
trouvés dans l'urine fraiche, et ne nécessitent pas absolument l'in-
fluence d'une température élevée pour leur détection; quanta moi, je
n'ai jamais employé la chaleur pour cet objet, aussi ai-je (luebjue
fois manqué de icncontrer les cristaux octaédriques dajjs les cas où
les symptômes m'avaient dirigé pour rechercher leur présence.
3° L'oxalate de chaux peut être tenu en solution dans l'urine, puis
déposé, lorsque les causes qui détt rminaienl sa solution cessent
d'exister; si on ne le découvre pas dans l'urine fiaîcheraent émise,
ce n'est pas une preuve de son absence, mais seulement une preuve
des conditions particulières nécessaires à sa précipitation.
4° Ceux qui ne se lefusent pas à reconnaître Toxalurie, comme
afi'eclion spéciale, admettent que l'oxalate de chaux provient d'un
dérangement constitutionnel déterminé, et non d'une condition par-
ticulière à la production des dépôts urinaires. Dans une telle maladie,
un certain groupe de symptômes distinctement manjués, et en consé-
quence, facilement reconnaissables, constituant une forme de dyspep-
sie, mais difféiant à beaucoup d'égaids de celle de la goutte, est
piesque généralement accompagné d'une sécrétion d'urine conte-
nant de l'oxalate de chaux.— Cette proposition reste encore jus(iu'ici
complètement inébraniée. — Il devient alors très indifférent que la
maladie soit nommée oxalurie, ou dyspepsie avec tendance à la for-
mation de l'acide oxalique, c'est-à-dire : dyspepsie oxalique.
5° 11 peut sembler impropre de dénommer une maladie d'après un
seul symptôme; mais si ce symptôme est tellement constant qu'il
constitue le signe différentiel de la maladie, il importe peu, autant
que le demande la science, qu'on considère la différence isolément
ou dans ses rapports avec l'ensemble du sujet, quant à la nomenclature
du moins, pourvu que la définition de la maladie et sa symp-
tomatologie soient suffisamment exactes.]
212. — L'extrême rareté prétendue des dépôts cristallins
d'oxalate de chaux dans l'urine a souvent attiré les remar-
ques des auteurs qui ont traité des affections calculeuses,
et l)eaucou[) ont exprimé leur surprise de ce que, après