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VEGETATIONS CONFERVOIDES. 405
VEGETATIONS CONFERVOIDES.
A. — torul.t: cerevisijE.
348. — Chacun sait que dans tous les liquides soumis à la
fermentation alcoolique, il apparaît de petites conferves, ou
végétations fongoïdes (auxquelles M. Turpin a donné le nom
de Torulœ cerevisiœ)^ qui passent par certains degrés de dé-
veloppement. 11 existe de sérieuses raisons pour admettre que
ces végétations, jusqu'à un certain point, apportent à la fer-
mentation la relation de cause à effet. Les arguments con-
traires du professeur Liebig ne paraissent pas détruire pé-
remptoirement cette opinion»
Lorsque l'urine contient seulement de très-petites portions
de sucre, trop petites pour influencer matériellement son
poids spécifique, ou donner à l'urine le caractère diabétique,
il se développe certains phénomènes liés à la production de
végétations du genre torula ou saccharomyces^ lesquels indi-
quent en même temps la présence du sucre. Ces indications
sont d'une très-grande valeur, comme guide dans le traite-
ment, puisqu'une condition saccharine occasionnelle, suivant
de récentes opinions, ne serait pas rare dans quelques formes
de dyspepsie, chez les vieillards, lorsque la santé commence
à s'altérer.
349. — Lorsqu'on abandonne une urine saccharine dans
un endroit chaud, une crasse légère ne tarde pas à se former
à la surface, comme si une légère couche de farine y avait été
projetée. Elle consiste en petits corps ovales qui s'élargissent
bientôt par le développement de petits granules visibles dans
leur intérieur. Cette végétation continue, et dilate la vésicule
ovale qui les contient en une forme tubuleuse; bientôt après,
les granules internes deviennent plus volumineux, transpa-
rents et se détachent de l'extérieur de la vésicule mère, à la
façon des bourgeons. La masse ressemble alors à une crois-
sance fongoïde ou végétation confervoïde, qui plus tard se