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EPITHELIUM 399
été iadiqués comme pathof^nomoniques de quelques-unes des
variétés de la maladie de Bright (369). L'exfoliation de l'épi-
thélium est quelquefois très-considérable et
produit un dépôt urinaire ressemblant au
mucus, à l'œil nu, mais pouvant être faci-
lement distingué par l'absence de viscosité.
Mêlée à la liqueur de potasse, une telle urine
se gélatinise presque, aussi bien que s'il y
existait du pus. Lorsque de l'oxalate de chaux Fig. 132.- EpithéUum
. . 1 • i> •! • 1 • T .
existe dans 1 urine, il coexiste ordinairement
des voies urinaires.
une grande quantité d'épithélium, et ce fait nous a souvent
conduit à examiner l'urine attentivement afin d'y déceler ce
sel (230).
Lafigure 133, représentant répilhélium de lamuqueuse du rein,
est tirée de rouvrage de Kôlliker
(traduction de J. Béclard et M. Sée).
Cet épithéiium est épais de O'^jOo
à 0'",09; il est stratifié et se distingue
par les variétés que présentent la
forme et le volume de ses éléments.
Les cellules les plus profondes sont
petites et arrondies; celles des cou-
ches moyennes, cylindriques, coni-
ques.
C'est un fait remarquable que ces
cellules contiennent souvent deux
noyaux, avec des granulations anuiidies,
claires à contour médiocrement
foncédeO'"",002àO°>,005 de largeur,
qui prennent quelquefois l'aspect de
noyaux. Les cellules épithéliales des
tubes enroulés ont été déjà indi-
quées. L'épithélium de la vessie est
fusiforme, ou aplati et écailleux à
la surface. L'épithélium de Turètre
Fig. 133. — Épithéiium du rein.
est surtout cylindrique, devenant écailleux vers l'orifice. L'épithé-
lium du vagin consiste en grandes cellules de la variété pavimen-
teuse. Ces différentes formes figurées par le docteur Lionel Beale
se rencontrent souvent dans les urines à l'examen microscopique.