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LUINES ALBU3IINEUSES. 369
ralbumine en disparaissant imr V addition d'une goutte
dun acide quelconque.
B. La chaleur, étant appliquée à une urine contenant un
dépôt d'urates, produira quelquefois, par une ébullition long-
temps continuée, un dépôt de matière animale (tritoxyde de
protéine) insoluble dans l'acide nitrique. Ceci est extrême-
ment rare, et se distingue de Valbumine en ce que le dépôt
na lieu qu après une ébullition très-prolongée.
C. L'acide nitrique produira souvent des dépôts blancs
dans l'urine de patients soumis à l'influence du copahu, du
cubèbe'^^yet peut-être de quelques autres substances rési-
neuses. Distincts de Valbumine en ce qiHils ne sont pas pro-
duits par la chaleur,
D. L'acide nitrique, dans certaines urines concentrées,
telles que celles de la fièvre, où la sécrétion est peu abondante,
produira souvent un précipité d'acide urique amorphe, dense
et de couleur fauve. // se distingue de Valbumine en ce qu'il
n est pas produit par la chaleur.
E. L'albumine peut exister dans une urine et ne pas être
précipitée par la chaleur, à la condition que la sécrétion soit
alcaline. Si donc une urine, suspectée albumineuse, est sus-
ceptible de rétablir la couleur bleue du papier rouge, on doit
employer V acide nitrique comme réactif; car l'albumine,
lorsqu'elle est combinée aux alcalis, ne se coagule pas par la
chaleur.
F. L'albumine peut exister et pourtant échapper aux re-
cherches par l'emploi d'éprouvettes mal nettoyées ;
une très-
petite quantité d'acide, ou de solution de potasse ou de soude,
laissée dans le tube , empêchera la précipitation de l'albu-
mine par la chaleur, dans une urine mise à bouillir dans de
tels tubes.
G. 11 peut arriver quelquefois que l'albumine se rencontre
dans un état d'hydratation, ou de modification analogue, sui-
vant le docteur Prout, à celle qu'elle présente dans le chyle ^*.
La chaleur affecte à peine cette variété de l'albumine, ex-