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CHLORURE DE SODIUM. 141
naissances sur ce sujet, et ses publications sont dignes du plus
grand intérêt.
114. — Le chlorure de sodium de l'urine provient pro-
bablement directement du sel commun qui forme une partie
si importante de notre alimentation.
Quelques-unes des combinaisons salines existant dans
l'urine peuvent être fa-
cilement reconnues par
les formes cristallines
qu'elles présentent,lors-
qu'on les abandonne à
révaporation spontanée
sur une lame de verre
(13) [fig. 45).
115. — M. Barrai,
dans un travail soumis
à l'Académie des scien-
ces de Paris, a apporté
quelques preuves eu fa-
veur de la fonction pro-
bable accomplie par le chlorure de sodium, en annonçant
qu'il augmentait toujours l'élimination des composés azotés
dans l'urine. Ses expériences , principalement accomplies
sur des moutons, lui prouvèrent que l'administration jour-
nalière de 12 grammes de chloruré de sodium produisait une
grande augmentation dans l'excrétion de l'azote, comme l'in-
diquait l'accroissement de l'urée et des composés azotés. Des
opinions semblables avaient été précédemment émises par
MM. Regnault et Reiset. Il paraîtrait donc probable que le sel
commun si recherché par tous les animaux, outre qu'il fournit
de l'acide chlorhydrique à l'estomac, et de la soude à la bile,
exerce aussi une influence physiologique importante en fa-
vorisant la métamorphose des tissus, et conséquemment en
dépurant le sang {fig. 46 et 47).
Fig. 45. — Chlorure de sodium.
Hégar, qui fit des recherches sous la direction de Liebig et