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OXALURATE DE CHAUX. ^ï)!
mélangée uiuî poudre blanche amorphe d'oxalale de chaux.
B. — Conservés sous l'eau dans une serre pendant dix jours, le
mélange répandit une odeur ammoniacale, et quelques-uns des cris-
taux en haltères furent remplacés par des cristaux octaédriques
ordinaires d'oxalate de chaux.
G. — Soumis à 1 ebuUition dans l'acide chlorhydrique concentré,
ils disparurent rapidement en éprouvant une transformation totale ;
car par une évaparation spontanée, des groupes de magnifiques aiguilles
cristallines absolument semblables à Toxalate d'ammoniaque
cristallisèrent; mais dilVérant de ceux-ci par une complète insolubilité
dans l'eau, ils étaient facilement solubles dans une goutte d'acide
chlorhydrique.
D. — Mis à bouillir dans Tacide nitiique concentré, leur dissolu-
lion s'opéra rapidement, sans changement, car une goutte de la
solution abandonnée h Tévaporation spontanée sur une lame de verre,
laissa cristalliser une masse de cristaux en haltères, plus élégamment
et plus régulièrement que ceux qu'on rencontre dans l'urine.
Évaporés rapidement, les cristaux devinrent presque circulaires.
E. — Brûlés sur une feuille de platine, ils noircirent, répandant
une odeur de corne brûlée, et devinrent rapidement blancs, sans
diminution apparente de volume. Sous le microscope, les cristaux
semblèrent ne pas avoir été aiïèctés dans leur forme, mais seulement
opaques Ils rougissaient le papier de curcuma humide, étaient inso-
lubles dans l'eau et se dissolvaient dans l'acide sulfurique dilué avec
une violente effervescence, laissant par l'évaporation des cristaux de
sulfate de chaux.
221. — Je ne pus poursuivre plus loin mes investigations;
car, à la suite du mariage du malade, ce dépôt fut soudainement
remplacé par les cristaux ordinaires ou en octaèdres, et
je ne pus me procurer depuis aucun cristal en haltères. J'ai
examiné pourtant, dans maintes circonstances, l'urine de ce
sujet et souvent j'y ai rencontré depuis, des cristaux octaé-
driques d'oxalate de chaux en grand nombre et de dimensions
variées, par le retour fréquent d'un catarrhe pulmonaire
habituel ou d'attaques périodiques de dyspepsie.
Nous pouvons cependant en conclure, avec raison, qu'ils
ne consistaient pas en oxalate de chaux seul, car leur action
puissante sur la lumière polarisée est tout à fait incompatible
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