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2,18 PATHOLOGIE DE LOXALATE DE CHAUX.
avec la composition absolue de ce sel. L'action de la cha-
leur (E) démontre qu'ils étaient facilement convertis en car-
bonate de chaux, sans changement de forme. — L'expéri-
mentation (C) avec l'acide chlorhydrique et l'ammoniaque,
rend assez probable que l'urée était éliminée d'une façon
quelconque, comme l'explique la formation de l'hydrochlo-
rate d'ammoniaque cristallisé en cubes.
L'action différente des acides chlorhydrique et azotique est
excessivement intéressante et mérite une étude attentive toutes
les fois que de tels cas favorables se présenteront pour leur
examen. Beaucoup de micrographes connaissent déjà les pro-
priétés optiques del'oxalurate d'ammoniaque, et rapportent la
ressemblance complète de laforme cristalline et la double puis-
sance réfringente de ce sel avec les dépôts en haltères; je crois
que nous sommes en droit d'assurer, sous notre responsabi-
lité, que, suivant toutes probabilités, ces derniers cristaux sont
formés d'oxalurate de chaux, sel qui diffère de l'oxalate de
chaux dans sa composition ultime, simplement par la présence
(les éléments de l'urée et l'absence des constituants de l'eau,
car :
c. kl. H. 0.
2 atomes d'acide oxalique 4 » » 6
1 — durée 2 + 2 + 4 + 2
- 1 — d'eau
6 + 2+4 + 8
1+1
= 1 — acide oxalurique 6+2 + 3 + 7
222. — Le docteur Frick, de Baltimore ^^^, a prétendu
que les cristaux en haltères ne contenaient pas de chaux et
consistaient seulement en acide urique. Cette singulière as-
sertion ne s'appuie d'aucune des analyses rapportées ci-dessus,
et n'offre pas d'autre preuve, quant à la véritable présence de
l'acide urique, si ce n'est que ce dernier conservé dans l'eau
pendant un certain temps, aussi bien que précipité dans cer-
taines circonstances, présente une forme analogue à celle des
cristaux dits en haltères [fig. 95).