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PHOSPHATE AMMOMACO-MAGNESIEN. 315
ment constitué de sels calcaires, les patients présentent tous
les symptômes généraux de l'épuisement avec phénomènes
d'exaltation nerveuse, plus même que lorsque le phosphate am-
moniacornagnésien existe isolément; à moins que la source
de ce dernier ne soit due à une influence locale (284).
266. — Lorsque le phosphate ammoniaco-magnésien
existe en petite quantité^ presque ou entièrement libre
de phosphate de chaux. — (L'urine étant acidulé ou neutre
au moment de l'émission, et ne rétablissant pas la cou-
leur du papier réactif rouge quelque temps après) — lorsque,
disons-nous , ces conditions se rencontrent , elles consti-
tuent les cas les plus simples, ou ceux dans lesquels les
lésions organiques ou fonctionnelles sont au minimum. Ces
malades sont généralement affectés de dyspepsie grave. Les
symptômes les plus proéminents consistent en une grande
irritabilité de caractère, une insomnie extrême, une grande
irrégularité des fonctions digestives, avec assimilation im-
parfaite des ingesta^ accompagnés d'un amaigrissement
considérable. L'appétit est capricieux, quelquefois vorace ;
les vomissements ou tout au moins une grande irritabilité
d'estomac sont fréquents ; le plus léger effort amène la fati-
gue; il existe une inaptitude remarquable pour les exercices
du corps et les travaux de l'esprit; enfin le patient, par suite
de l'épuisement, est incapable de vaquer à ses occupations ha-
bituelles. Dans les cas graves ces symptômes se compliquent
d'une élimination excessive d'urée, qui contribue à l'affaiblis-
sement du malade. L'urine est généralement d'une belle cou-
leur ambrée, déposant la plupart du temps des phosphates par
la chaleur; d'une densité élevée (1025-1030). — Lorsque la
présence du triple phosphate est accidentelle, on doit toujours
la rapporter à quelque état atonique du système. Les cas les
plus légers de ce genre se présentent chez des individus ner-
veux, obligés de faire effort d'intelligence et d'activité cor-
porelle. G. Bird a rencontré de tels exemples, chez des pas-
eurs, surtout chez ceux qui ajoutent à leur occupation ordi-