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TRAITEMENT DE L URINE MUQUEUSE. 393
contiennent quelques principes susceptibles de remplir plu-
sieurs indications, et, en conséquence, peuvent s'appli-
quer à certains cas spéciaux. Parmi ceux-ci, les feuilles de
X'arctostaphylos ou uva ursi, du barosma crenata ou buchu ;
le chimaphila umbellata^ et la racine de pareira brava sont
les plus célèbres. Quoiqu'on les prescrive souvent , comme
agissant tous de la même manière, en réprimant la sécrétion
excessive du mucus, encore, chacun d'eux remplit-il une
indication secondaire qu'il ne faut jamais perdre de vue.
Nous trouvons ainsi :
Uva ursi, simple astringent; seulement diurétique léger.
Chimaphila, astringent moins actif, mais stimulant franchement
les reins.
Buchu, stimulant tonique, diurétique, diaphorétique ; et dont le
principe actif {huile volatile) est excrété par les reins.
Pareira, narcotique (?), diurétique, tonique etc., etc.
336. — Lorsque l'examen microscopique du mucus a dé-
montré qu'il ne coexiste pas avec une élimination excessive de
phosphates, l'irritabilité de la vessie et la cystorrhée sont re-
marquablement soulagées par l'administration des alcalis, spé-
cialement par le bi-carbonate de potasse (1 gramme), ou la
liqueur de potasse(là 3 grammes), avec les sédatifs, comme la
jusquiame, dans une infusion ou une décoction des drogues
ci- dessus indiquées. Quoiqu'on doive supposer que la pré-
sence d'une quantité modérée de dépôt phosphatique avec le
mucus contre-indique nécessairement l'administration des
alcalis, nous avons déjà vu que l'état alcalin de l'urine et le
dépôt des sels terreux est un résultat de l'action du mucus
anormal, sécrété par la vessie sur l'urine (275). Quand l'ad-
ministration des alcalis est susceptible de régulariser la sécré-
tion du mucus, ils diminueront et même enlèveront les dé-
pôts terreux au lieu de les augmenter, en réprimant la
formation de la substance qui conduirait à leur précipita-
tion.
Dans plusieurs cas, j'ai vu un soulagement marqué suivre