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VARIAT10>'S JOURNALIÈRES. (51
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G. Bird n'a pas été à même de vérifier ces assertions, mais
il est très-porté à croire que ces prétendus cycles de variations
journalières possèdent une relation directe avec la périodi-
cité des repas (71).
51. — Il est presque impossible d'assigner les limites
dans lesquelles peut varier la densité de l'urine sécrétée
aux différentes périodes des 24 heures. De plus, la masse
d'eau éliminée par les reins et soustraite du sang, dans un
temps donné, étant matériellement influencée par l'état de
la peau (45) et d'autres causes encore, peut éprouver les plus
grandes fluctuations.
La quantité de liquides ingérés exerce toujours un effet
important en modifiant la densité et la masse de l'urine.
Chez beaucoup de personnes, une simple inquiétude d'esprit,
ou l'ingestion de quelques tasses de thé, un verre ou deux
de vin du Rhin, un siphon d'eau de Seltz, détermineront sou-
vent la sécrétion d'une urine d'une densité aussi faible que
i,002 ou 1,003. L'usage habituel de boissons aqueuses,
en augmentant considérablement le volume de l'urine,
diminue dans la même proportion son poids spécifique.
Suivant les observations récentes du professeur Liebig, il
semblerait prouvé que plus l'eau est pure, plus elle se
trouve facilement absorbée par la circulation et éliminée par
les reins ; la présence de petites quantités de matières salines
retarderait considérablement son absorption et conséquem-
ment son excrétion (385).
M. Becquerel ^^ a observé que chez un homme dont la
moyenne normale de l'urine émise en 24 heures était de
930 grammes, ce même homme en rendit 1,753 grammes
après avoir bu un litre d'eau de plus dans les 24 heures.
Dans un autre cas, la moyenne normale étant 4,000 gram-