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480 DÉPURATION DU SANG PAR LES REINS.
vorisée par Texcès de boisson, et enfin l'eau, entraînant les
parties solides usées et dissoutes, les rejette de réconomie.
408. — Les résultats de ces recherches ont actuellement
plusieurs années d'épreuve. Elles ont été faites au lit du ma-
lade; et l'observation clinique doit être toujours le seul
moyen de déterminer la valeur d'un médicament ou d'une
médication dans le traitement d'une affection quelconque.
Nous répéterons ici ce que nous disions, il y a plusieurs
années déjà, dans nos cours :
« Nous engageons ceux qui nous font Thonneur de vouloir bien
écouter nos conseils, à porter une attention toute particulière à
l'emploi des dépurants ou diurétiques chimiques, principalement aux
sels à acides végétaux, lorsqu'il s'agira de traiter une affection chro-
nique dans laquelle la cause excitatrice, ou la maladie existante,
dépend de la présence de quelque produit imparfaitement orga-
nisé, doué d'une vitalité moindre. Nous sommes persuadé que, dans
beaucoup de cas, de telles substances prennent naissance, soit qu'on
les rencontre dans le système glandulaire, sous forme de dépôts albumineux,
ou de furoncles dans le tissu cellulaire, ou d'excrétions par la
peau, comme dans les maladies cutanées squammeuses ou tubercu-
leuses. Il est hors de doute, pour nous, qu'elles proviennent d'une
usure exagérée de nos tissus, et que, dans certaines circonstances,
de grandes quantités anormales de matières à peine vivantes peuvent
être rejetées de l'économie, au moyen de dissolvants convenables.
Aussi cherchons-nous quelques agents puissants pour nous aider dans
cette voie.
'(( Nous n'hésiterons pas à dire que de telles idées sont le résultat
de notre observation pratique, tout en nous défiant de succès qui
s'appuient d'expérimentations, peul-êlre, encore trop peu nom-
.breuses; — que chacun y apporte son contingent : — car, l'histoire
de la médecine est le commentaire des erreurs provenant d'observa-
tions ou de résultats accomplis avec une idée préconçue. Bacon nous
a depuis longtemps enseigné à nous défier, comme source d'erreur,
desidolaspecûs. Néanmoins nous pouvons certifier que, dans tous les
cas de fièvre intermittente que nous avons rencontrés, les paroxysmes
sont devenus plus rares, l'aspect terreux de la peau s'est amélioré,
pour faire place aune teinte plus normale, sous l'influence des agents
auxquels nous faisons allusion. La maladie, réfractaire auparavant à
l'action efficace des antipériodiques, est devenue dès lors accessible