THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
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Chapitre 6. Extension des observateurs de Karafyllis-Kravaris aux NCS 125<br />
Corollaire 6.4.2 Supposons que les Hypothèses 6.4.1-6.4.2 soient vérifiées <strong>et</strong> qu’il existe<br />
¯σ j ∈ KL <strong>et</strong> K j ∈ R ≥0 tels que le long des solutions de (6.23)-(6.24), pour tout j ∈ {1, . . . ,l},<br />
(ξ 0 ,z 0 ) ∈ R n ξ+n z<br />
<strong>et</strong> e ∈ L ne<br />
∞, pour tout t ∈ R ≥0 :<br />
|L fP h j P (h O(z)) − L fP h j P (h O(z) + ξ)| ≤ ¯σ j (|ξ 0 | + |z 0 |,t) + K j ‖e j ‖ [t0 ,t) , (6.50)<br />
pour tout protocole à excitation persistante, si pour tout j ∈ {1, . . . ,l}<br />
alors le système (6.23)-(6.28) est RFC <strong>et</strong> (6.37) est garanti.<br />
τ j K j < 1, (6.51)<br />
Remarque 6.4.5 La condition (6.50) est moins générale que (6.34) puisque le terme de<br />
droite ne dépend que du sous-vecteur e j . Cela signifie, en général, que le système est composé<br />
de l sous-systèmes indépendants les uns des autres, correspondant à chaque nœud. Dans de<br />
tels cas, les bornes sur le MATI obtenues sont moins restrictives que celle du Théorème 6.4.1.<br />
6.4.3 Pour des protocoles TOD<br />
L’ordonnacement du réseau par un protocole TOD est maintenant étudié. On nomme ς<br />
la fonction qui attribue l’accès au réseau à un nœud, ς : R ≥0 × R ne → {1, . . . ,l} constante par<br />
morceaux, lorsque le nœud j a été choisi à l’instant t i , ς(t,e) = j pour t ∈ [t i ,t i+1 ), <strong>et</strong> e j (t i ) = 0.<br />
Un résultat technique préliminaire est nécessaire à l’analyse.<br />
Lemme 6.4.1 Supposons que les Hypothèses 6.4.1-6.4.3 soient vérifiées, pour le protocole<br />
TOD, pour tout (ξ 0 ,z 0 ,e 0 ) ∈ R n ξ+n z+n e<br />
, e ∈ L ne<br />
∞ , j ∈ {1, . . . ,l}, i ≥ l−1, t ∈ [τ i,τ i+1 )∩[0,t max )<br />
([0,t max ) est l’intervalle maximal d’existence des solutions, t max ∈ R >0 ∪ {∞}), les solutions<br />
de (6.23)-(6.28) vérifient :<br />
l∑<br />
|e j (t)| ≤ lτ ¯σ k (|ξ 0 | + |z 0 |,τ i−l+1 ) + lτ max {K k} ‖e‖ [0,t)<br />
. (6.52)<br />
k∈{1,...,l}<br />
k=1<br />
Preuve. Soient (ξ 0 ,z 0 ,e 0 ) ∈ R n ξ+n z+n e<br />
, e ∈ L ne<br />
∞, j ∈ {1, . . . ,l} <strong>et</strong> i ≥ l −1. Si ς j (τ i ,e(τi − )) = j,<br />
(6.52) est vérifié. Concentrons-nous sur le cas où ς j (τ i ,e(τi − ))) ≠ j. Pour tout t ∈ [τ i,τ i+1 ) ∩<br />
[0,t max ), d’après (6.34) :<br />
|e j (t)| ≤ τ ¯σ j (|ξ 0 | + |z 0 |,τ i ) + τK j ‖e‖ [0,t)<br />
+ |e j (τ i )|. (6.53)<br />
Deux cas doivent être distingués.<br />
(a) Pour tout k ∈ {i − l + 1, . . . ,i}, ς j (τ k ,e(τ − k<br />
)) ≠ j, alors, puisque i ≥ l − 1, au moins un