THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
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Chapitre 1. Introduction 15<br />
traiter le problème à l’aide d’outils en temps discr<strong>et</strong> : toutes les dynamiques sont ramenées à<br />
celles du contrôleur. Un autre point de vue consiste à voir ce problème comme un système<br />
hybride ou impulsif : le système est commandé par un signal affecté par des sauts aux instants<br />
d’échantillonnage. On peut également aborder le suj<strong>et</strong> comme un problème de commande à<br />
entrée r<strong>et</strong>ardée : l’entrée appliquée au système à l’instant t ∈ [t k ,t k+1 ) est affectée par un<br />
r<strong>et</strong>ard variant t − t k (lorsque l’on considère un bloqueur d’ordre zéro). Ces approches sont<br />
détaillées dans la suite de ce chapitre.<br />
Dans c<strong>et</strong>te thèse, le point de vue en temps discr<strong>et</strong> est adopté afin de développer des<br />
contrôleurs pour des classes de systèmes non linéaires incertains.<br />
1.2 Systèmes non linéaires incertains<br />
Dans c<strong>et</strong>te section, des connaissances de base sur les systèmes non linéaires sont rappelées,<br />
puis les méthodes de stabilisation de systèmes incertains poursuivies par la suite présentées.<br />
1.2.1 Modèle non linéaire<br />
La plupart des systèmes physiques ont un comportement dynamique par nature non<br />
linéaire. Ces non-linéarités donnent lieu à des modèles mathématiques souvent difficiles à<br />
analyser, c’est pourquoi une alternative consiste à linéariser le comportement du système<br />
autour d’un point de fonctionnement. C<strong>et</strong>te approximation présente l’avantage d’être beaucoup<br />
simple à étudier. En contrepartie, ces modèles ne sont valables que localement <strong>et</strong> ne<br />
perm<strong>et</strong>tent par conséquent pas de représenter fidèlement les trajectoires du système pour<br />
de larges plages de fonctionnement. De plus, certains phénomènes fortement non linéaires<br />
comme les saturations (des signaux de commande), les hystérésis (dues aux amplificateurs<br />
opérationnels), les relais (électromécaniques ou électriques), ne peuvent être linéarisés.<br />
Le comportement dynamique d’un système non linéaire est généralement représenté comme<br />
un ensemble d’équations différentielles ordinaires couplées du premier ordre :<br />
⎧<br />
ẋ 1 = f 1 (t,x 1 , . . . ,x n ,u 1 , . . . ,u m )<br />
ẋ 2 = f 2 (t,x 1 , . . . ,x n ,u 1 , . . . ,u m )<br />
⎪⎨<br />
⎪⎩<br />
.<br />
ẋ n = f n (t,x 1 , . . . ,x n ,u 1 , . . . ,u m )<br />
y 1 = h 1 (t,x 1 , . . . ,x n ,u 1 , . . . ,u m )<br />
.<br />
y p = h p (t,x 1 , . . . ,x n ,u 1 , . . . ,u m ),<br />
(1.1)<br />
qui se résume à<br />
{<br />
ẋ = f(t,x,u)<br />
y = h(t,x,u),<br />
(1.2)