THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
Chapitre 3. Backstepping robuste échantillonné 49<br />
Comme dans [107, 108], les résultats de notre étude se basent sur le cadre méthodologique<br />
de [150]. Considérant l’approximé d’Euler des systèmes considérés, un r<strong>et</strong>our d’état entrée-état<br />
stabilisant est développé à l’aide des théorèmes de stabilité de [108], pour des perturbations<br />
bornées <strong>et</strong> mesurables au sens de Lebesgue. Lorsque que des informations sur les bornes des<br />
termes incertains sont disponibles <strong>et</strong> vérifient certaines propriétés, une classe de r<strong>et</strong>ours d’état<br />
est synthétisée afin de compenser leurs eff<strong>et</strong>s. C<strong>et</strong>te dernière peut être vue comme un redesign<br />
des lois de commande continu de type hard de [55]. Il est ainsi montré, sur un exemple, que<br />
les contrôleurs proposés améliorent certaines performances comparés au blocage des lois de<br />
[55].<br />
Ce chapitre est organisé de la façon suivante. Dans un premier temps, des définitions<br />
<strong>et</strong> théorèmes relatifs à la stabilité entrée-état des systèmes à données échantillonnées sont<br />
rappelés dans §3.2. Après avoir énoncé la problématique dans §3.3, la stabilisation entrée-état<br />
est ensuite réalisée dans §3.4. La stabilisation semiglobale pratique asymptotique est garantie<br />
lorsque les incertitudes sont bornées par des termes appropriés dans §3.5. Une discussion sur<br />
de possibles extensions de c<strong>et</strong>te étude est proposée dans §3.6. Enfin, un exemple numérique<br />
est présenté afin d’illustrer les résultats obtenus dans §3.7.<br />
3.2 Stabilité entrée-état des systèmes à données échantillonnées<br />
Soit le système non linéaire suivant :<br />
ẋ(t) = f(x(t),u(t),d(t)), (3.2)<br />
où x ∈ R n est le vecteur d’état, u ∈ R m celui d’entrée <strong>et</strong> d ∈ R m un vecteur de perturbations<br />
exogènes. La fonction f est telle que f(0,0,0) = 0. La fonction d est mesurable au sens<br />
de Lebesgue <strong>et</strong> la commande u est échantillonnée à une période fixe donnée T ∈ R >0 . Un<br />
bloqueur d’ordre zéro est utilisé afin de convertir le signal discr<strong>et</strong> du contrôleur en un signal<br />
continu. Le système discrétisé exact de (3.2) est donné par, sur [kT,(k + 1)T ) pour k ∈ Z ≥0 ,<br />
x((k + 1)T ) = F e T (x(kT ),u(kT ),d[kT ]), (3.3)<br />
où d[kT ] = {d(t) : t ∈ [kT,(k + 1)T )}. En général, l’expression analytique de FT<br />
e n’est pas<br />
connue puisqu’il faudrait, pour cela, résoudre un problème de Cauchy non linéaire, ce qui est<br />
d’autant plus difficile voire impossible compte tenu du fait que FT e dépend de perturbations<br />
(voir §5.2 dans [107]). Pour ces raisons, nous considérons un modèle discr<strong>et</strong> approximé de<br />
(3.2) :<br />
x((k + 1)T ) = FT a (x(kT ),u(kT ),d[kT ]). (3.4)<br />
Le problème est alors de savoir si les propriétés de stabilité obtenues pour (3.4) sont satisfaites<br />
par le discrétisé exact. Après avoir rappelé quelques définitions, un théorème faisant le lien<br />
entre la stabilité de ces deux systèmes est présenté.