THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
THÈSE DE DOCTORAT Ecole Doctorale « Sciences et ...
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
Annexe D. Théorèmes du p<strong>et</strong>it gain pour des systèmes paramétrés 177<br />
(ii) pour tout ε ∈ R >0 , T (·,ε) est strictement croissante sur (0,∆) ;<br />
telle que pour tout r ∈ (0,∆), ε ∈ R >0 , s ∈ [0,r) <strong>et</strong> t ≥ t 0 + T (r,ε), Φ(s,t) < ε.<br />
Preuve abrégée. La preuve est la même que celle du Lemme 3.1 dans [121]. En eff<strong>et</strong>, en<br />
définissant, pour r ∈ (0,∆) <strong>et</strong> ε ∈ R >0 , l’ensemble :<br />
A(r,ε) = { T ∈ R ≥0 : ∀s ∈ [0,r) ∀t ≥ t 0 + T Φ(s,t) < ε } , (D.7)<br />
<strong>et</strong> ¯T (r,ε) = inf { A(r,ε) } , T (r,ε) = 2 ε<br />
en invoquant les mêmes arguments que dans [121].<br />
∫ ε<br />
ε<br />
2<br />
¯T (r,s) ds + r ε<br />
, les conditions (i) <strong>et</strong> (ii) sont satisfaites,<br />
□<br />
La proposition suivante est une variation de la Proposition A.1 dans [184].<br />
Proposition D.1.1 Soient ∆ ∈ R >0 <strong>et</strong> Φ : [0,∆) × [t 0 ,∞) → R ≥0 tels que :<br />
(i) pour tout r ∈ (0,∆), ε ∈ R >0 , il existe ¯T (r,ε) tel que, pour tout s ∈ [0,r) <strong>et</strong> t ≥ t 0 + ¯T (r,ε),<br />
Φ(s,t) < ε ;<br />
(ii) il existe δ ∈ K ∞ tel que pour tout ε ∈ (0,δ −1 (∆)), s ∈ [0,δ(ε)) <strong>et</strong> t ≥ t 0 , Φ(s,t) < ε ;<br />
alors, il existe β ∈ KL tel que, pour s ∈ [0,∆) <strong>et</strong> t ≥ t 0 , Φ(s,t) < β(s,t − t 0 ).<br />
Preuve. La preuve suit les mêmes lignes que la seconde partie de la preuve de la Proposition<br />
2.5 dans [121]. Soit ∆ ∈ R >0 <strong>et</strong> définissons ϕ = δ −1 ∈ K ∞ . Ainsi, d’après (ii), pour tout<br />
s ∈ [0,∆) <strong>et</strong> t ∈ [t 0 ,∞),<br />
Φ(s,t) < δ −1 (s) = ϕ(s). (D.8)<br />
Puisque la condition (i) est vérifiée, le Lemme D.1.1 est utilisé pour construire la fonction<br />
T . Soit ψ(r,·) = T −1 (r,·) pour tout r ∈ (0,∆), qui hérite des propriétés suivantes de T :<br />
– pour tout r ∈ (0,∆), ψ(r,·) : R >0 → R >0 est continue, bijective de R >0 dans R >0 ,<br />
<strong>et</strong> strictement décroissante, de plus, on définit ψ(r,0) = ∞ en accord avec le fait que<br />
lim<br />
t→0 +ψ(r,t) = ∞ ;<br />
– ψ(·,t) est strictement croissante sur (0,∆) pour tout t ∈ R >0 .<br />
Fait D.1.1 Pour tout r ∈ (0,∆), s ∈ [0,r), t ≥ t 0 , Φ(s,t) ≤ ψ(r,t − t 0 ).<br />
Preuve du fait. La preuve est la même que dans [121], mais nous avons choisi de la présenter<br />
avec nos notations. De par la définition de T , pour tout r ∈ (0,∆), ε ∈ R >0 , s ∈ [0,r) <strong>et</strong><br />
t ≥ t 0 + T (r,ε) :<br />
Φ(s,t) < ε. (D.9)<br />
En remarquant que t − t 0 = T (r,ψ(r,t − t 0 )) si t − t 0 > 0, <strong>et</strong> que ψ(r,·) est une bijection de<br />
R >0 dans R >0 , il s’en suit d’après (D.9) que, pour tout r ∈ (0,∆) <strong>et</strong> s ∈ [0,r), t ∈ (t 0 ,∞) :<br />
Φ(s,t) < ψ(r,t − t 0 ). (D.10)