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Actes - Climato.be

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Les risques liés au temps et au climat<br />

Un prétraitement du tracé du remblai fut également nécessaire. Des plans numériques<br />

complets fournis par la DDE, seuls l’axe du tracé et ses connexions majeures aux voies<br />

transversales existantes (figure 2) furent conservés. Cet axe long de 6 000 m sur la zone<br />

d’étude, fut ensuite en tronçons réguliers de 25 m, pour lesquels il fut ensuite possible<br />

d évaluer le bassin d’alimentation. Cette longueur fut choisie afin de produire des indicateurs<br />

à une échelle compatible avec la réalisation d’ouvertures, sans pour autant surcharger le<br />

modèle. La hauteur attribuée à chaque tronçon correspond à la moyenne des différences<br />

d’altitude entre les sommets du tronçon et leur projection sur la surface TIN, construite à partir<br />

du jeu de cour<strong>be</strong>s de niveau précédemment calculé. Ainsi, cette hauteur traduit l’altitude<br />

réelle de l’ouvrage, en prenant en compte les erreurs d’approximation liées à l’élaboration des<br />

cour<strong>be</strong>s de niveau. Le remblai est donc approximé comme une ligne crénelée (figure 2).<br />

2.2. Détails de la modélisation<br />

Le TIN est construit au moyen d’une triangulation de Delaunay contrainte par les cour<strong>be</strong>s de<br />

niveaux sur la zone de Châtenois et par l’axe du tracé autoroutier. Ainsi les lignes du relief et<br />

les différents tronçons du remblai apparaissent comme une succession d’arrêtes de triangles.<br />

Le MNT ainsi produit est une surface continue en 2 ½ dimensions (figure 2), permettant la<br />

représentation des directions d’écoulement guidées par la topographie, ou déviées le long des<br />

différents tronçons.<br />

Figure 2 – Aperçu en 2.5 dimensions de la surface TIN sur la zone de Châtenois et de l’approximation<br />

du remblai par la ligne crénelée (Visualisation sous ArcScene avec une exagération verticale à 2.5)<br />

Cette structure permet de prendre en compte les écoulements portés par trois types de<br />

primitives (triangles, arrêtes et points) : suivant la ligne de plus forte pente sur les triangles,<br />

traversant les cour<strong>be</strong>s de niveaux ou longeant les tronçons du remblai, ou encore<br />

s’accumulant dans les puits topographiques, ou les cuvettes formées par le remblai. Les<br />

directions d’écoulements calculées localement permettent de mettre en relation les mailles du<br />

TIN et de produire pour l’ensemble de la zone d’étude un graphe traduisant le cheminement de<br />

l’air froid. Cependant ce graphe présente des ruptures liées à la présence de cuvettes d’origine<br />

topographique ou issues des redirections le long du remblai. Dans la réalité, ces ruptures dans<br />

le cheminement de l’air froid disparaissent après le comblement des cuvettes, par des<br />

phénomènes de débordement. Pour rétablir la continuité des écoulements, une procédure de<br />

connexion a été mise en place : une cuvette est connectée à l’un de ses exutoires naturels, si la<br />

profondeur de celle-ci est inférieure à une hauteur maximale de débordement, fixée pour cette<br />

étude à 20 m, autorisant ainsi toujours un débordement au dessus du remblai.<br />

3. Résultats obtenus<br />

Une première modélisation où la hauteur du remblai n’a pas été prise en compte a permis de<br />

visualiser la répartition des écoulements uniquement guidés par la pente naturelle<br />

(figure 3a). Il apparaît qu’une partie importante des écoulements gravitaires en provenance des<br />

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