22.04.2015 Views

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

Les risques liés au temps et au climat<br />

2. Des perspectives inquiétantes : les maïsiculteurs à l’heure des choix<br />

140<br />

120<br />

100<br />

80<br />

60<br />

40<br />

20<br />

0<br />

octobre<br />

129,5<br />

77,1<br />

novembre<br />

89,4<br />

24,0<br />

Déficit hivernal<br />

normale<br />

déficit<br />

83,8 84,4 83,9<br />

59,5<br />

janvier<br />

38,0<br />

précipitation année hydrologique 2004-05<br />

comparaison avec la normale 1971-2000<br />

14,5<br />

mars<br />

73,7<br />

28,0<br />

avril<br />

126,0<br />

83,9<br />

2004-05<br />

mai<br />

95,5<br />

53,0<br />

juin<br />

69,9<br />

23,0<br />

juillet<br />

54,3<br />

46,0<br />

2004-05<br />

normale<br />

79,5<br />

74,7<br />

68<br />

63,5<br />

septembre<br />

Le déficit<br />

pluviométrique<br />

est de 254mm<br />

en 2005, pour<br />

la cinquième<br />

année consécutive<br />

juin est très<br />

chaud et très<br />

2.1. sec, Les le pire<br />

conséquences moment pour de la<br />

sécheresse la croissance<br />

du maïs.<br />

Les pertes<br />

Figure 4 – L’année hydrologique 2004-2005<br />

2.1. Les conséquences de la sécheresse<br />

Les pertes atteignent 30 à 70 % d’une récolte normale pour le maïs grain et le maïs destiné à<br />

l’ensilage (selon la Chambre d’Agriculture des Landes). En 2003 (canicule !) toutes les<br />

parcelles valaient la peine d’être récoltées, ce n’est pas le cas en 2005 ! Après 2003 et 2004,<br />

l’année 2005 démontre qu’il y a un déficit structurel en réserves hydrauliques. Les<br />

agriculteurs expriment leur inquiétude avec force, déjà certaines coopératives envisagent de<br />

ne pas délivrer les semences pour le maïs semence, très gourmand en eau.<br />

2.2. L’inquiétude du monde agricole<br />

Discours du maire de Barcelone (foire du matériel agricole, le 11 février 2006), il évoque<br />

« les dégâts des sécheresses successives dramatiques pour nombre d’exploitants (….) Nous ne<br />

comprenons pas la gestion hétéroclite de certains dossiers de notre bassin Adour, nous<br />

constatons que certains dossiers n’avancent pas, alors que nous possédons dans la région un<br />

énorme potentiel pour créer des réserves d’eau. Combien de sécheresses faudra-t-il pour que<br />

les pouvoirs publics passent à l’acte ? ».<br />

« Nous devons accroître nos ressources en eau » répond le préfet du département, Sud-Ouest,<br />

édition du Gers, 12/02/2006.<br />

Un hectare de maïs grain est rentable avec un rendement de 80 quintaux à l’hectare,<br />

l’irrigation est un investissement lourd équivalent à la production de 40 quintaux de maïs à<br />

l’hectare. En revenu pour l’exploitant, produire 120 quintaux à l’hectare en irriguant est donc<br />

équivalent à produire 80 quintaux à l’hectare sans irriguer ! De plus le tarif de l’abonnement<br />

est identique, même si l’été est pluvieux…<br />

2.3. Différentes solutions sont envisagées<br />

On envisage aussi la création de nouveaux lacs de retenue, par exemple sur la partie amont du<br />

Gabas, mais des associations de défense de l’environnement s'y opposent. Le lac de Gabaston<br />

(3 millions de m 3 ) est en cours de remplissage, l’eau est destinée pour moitié pour<br />

l’agriculture et pour moitié pour soutenir le niveau de l’Adour. Le lac d’Eslourenties<br />

92

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!