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Actes - Climato.be

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Les risques liés au temps et au climat<br />

Les images utilisées proviennent des satellites NOAA. Elles nous ont été fournies par le<br />

Service de l’environnement Atmosphérique d’Environnement Canada à Downsview en<br />

Ontario. Pour les <strong>be</strong>soins de l’étude, seules deux images par jour ont été prises en compte :<br />

celles du matin et du début d’après-midi. D’une part, la température calculée à partir des<br />

images prises dans le début de l’avant de l’après-midi représente une bonne estimation de la<br />

température maximale journalière. D’autre part, les périodes de forte humidité, par<br />

conséquent propices aux épisodes d’infections par les maladies fongiques, ont lieu tôt le matin<br />

ou à la tombée de la nuit. Les données de 50 stations météorologiques automatiques,<br />

appartenant à la région d’étude, ont servi au calage et à la validation des algorithmes<br />

d’estimation des variables environnementales (température et humidité).<br />

Vu ses bonnes performances rapportées dans la littérature (Prince et al., 1998), l’algorithme<br />

Split-Window de Becker et Li (1990) a été utilisé, dans la présente étude, pour le calcul de la<br />

TS. Cette dernière intervient dans l’estimation de la température et l’humidité de l’air à partir<br />

des images NOAA-AVHRR. La relation empirique log-linéaire entre NDVI et l’émissivité dans<br />

le canal 4 de AVHRR et la différence d’émissivité entre les canaux 4 et 5, développée par<br />

Cihlar et al. (1997), a été utilisée pour l’estimation des émissivités spectrales. Un modèle<br />

empirique reliant l’eau précipitable observée au niveau des stations météorologique(W) à "T<br />

(différence entre T4 et T5) et TS a été développé :<br />

: T " 0,28<br />

W # J126,58<br />

& 5 6<br />

TS " 289<br />

K'<br />

0, 23<br />

1<br />

L’eau précipitable observée aux stations a été calculée à partir des observations de l’humidité<br />

relative à l’aide de la relation log-linéaire développée par Reitan (1963) et adaptée à la station<br />

de Maniwaki (46,4°N, 75,9°W) par Choudhury (1996). 14 stations, choisies au hasard, ont<br />

servi pour le développement du modèle (équation 1). Les données des deux stations restantes<br />

ont été utilisées pour le valider. L’eau précipitable a été calculée pour l’ensemble des images<br />

en utilisant ce modèle. Deux masques de nuages supplémentaires impliquant l’eau<br />

précipitable ont été appliqués aux images pour éliminer les nuages résiduels. Le premier<br />

consiste à éliminer les pixels dont la valeur de W est égale ou supérieure à 25 mm. Le<br />

deuxième revient rejeter les pixels dont les valeurs de "T et TS sont hors du domaine de<br />

définition de l’équation 1 (valeurs négatives ou a<strong>be</strong>rrantes de W ou à une division par zéro).<br />

Une approche spatiale ou « contextuelle » (Goward et al., 1994) a été utilisée pour estimer la<br />

température de l’air proche de la surface à partir des données NOAA-AVHRR et ce, en reliant<br />

TS à NDVI. Prihodko (1992) a montré que la température du couvert converge vers une seule<br />

valeur quand l’indice de végétation tend vers une valeur élevée, cette température est proche<br />

de celle de l’air. Une régression linéaire a été ajustée entre la température de surface et<br />

l’indice de végétation pour une fenêtre contextuelle de pixel. La température de l’air du pixel<br />

central de la fenêtre a été estimée en extrapolant la ligne de régression NDVI-TS à une valeur<br />

de NDVI (NDVImax) correspondant à un couvert végétal très dense. NDVImax a été fixé à 0,86.<br />

Cette opération a été réalisée pour l’ensemble des images à l’aide d’une fenêtre mobile 9x9<br />

parcourant toute l’image. Les observations de température de l’air au niveau des 16 stations<br />

météorologiques ont servi pour valider les résultats de cette approche.<br />

L’humidité relative stellitaire a été calculée à partir de la température de l’air et l’eau<br />

précipitable satellitaires grâce à la méthode Tetens (1930). Cette dernière a été, péalablement,<br />

transformée en température de point de rosée à l’aide de l’inverse de la relation proposée par<br />

Choudhury (1996).<br />

2. Régionalisation des sorties des modèles prévisionnels<br />

Il est question à ce niveau de régionaliser les sorties des modèles à l’aide des techniques<br />

géostatistiques et des variables satellitaires et en valider les résultats. Afin de vérifier la<br />

validité des résultats de la corégionalisation des sorties des modèles à l’aide des variables<br />

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