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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

(0,77°C). Toutes les stations de la vallée du Rhône connaissent des écarts inférieurs à 1°C.<br />

Quant aux stations de moyenne altitude des collines avoisinantes des plaines du Rhône, l’écart<br />

reste faible (Saint-Christol, 834 mètres (Figure 2, 4 e graphique). L’étude comparée des écarts<br />

des moyennes mensuelles sur les 30 ans 1971-2000 montre que Saint-Véran est la station dont<br />

les écarts thermiques sont les plus élevés tout au long de l’année. Les stations de la vallée du<br />

Rhône possèdent les écarts les plus faibles quelque soit la saison.<br />

L’amplitude thermique saisonnière moyenne sur les 30 ans entre les données observées et<br />

celles de la simulation LMDz est de 1,83° C pour l’ensemble des stations. En fait, la<br />

simulation du LMDz sous-estime l’ensemble du régime thermique saisonnier. Cette sousestimation<br />

est principalement accentuée en automne et notamment en octobre (3,35°C), en<br />

septembre (2,63°C) et secondairement en août (2,20°C), puis en janvier (1,87°C). Le mois de<br />

juillet connaît l’écart thermique le plus faible avec 1,60°C. L’amplitude thermique saisonnière<br />

du mois d’août relativement élevée entre les deux types de données représente une contrainte<br />

dans l’évaluation du degré de sécheresse dans les régions méditerranéennes. Notons que la<br />

moyenne climatologique est un paramètre qui définit la tendance centrale d’une série ; les<br />

valeurs moyennes globales que nous avons calculées ne permettent pas de caractériser la<br />

dispersion des valeurs individuelles autour de ces valeurs centrales. La moyenne calculée a<br />

été obtenue pour les trente ans d’étude. Elle ne tient dès lors compte ni des variabilités<br />

interannuelles ni des différenciations thermiques spécifiques entre les trois ensembles<br />

régionaux.<br />

Figure 2 – Comparaison du régime thermique saisonnier pour 4 stations entre les données observées<br />

et la simulation du modèle LMDz<br />

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