22.04.2015 Views

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

Actes - Climato.be

SHOW MORE
SHOW LESS

Create successful ePaper yourself

Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.

Les risques liés au temps et au climat<br />

1. Fond théorique<br />

Intuitivement, on peut imaginer l’analyse fréquentielle standard (de Fourier) analogue au<br />

travail d’un détective qui essaye trouver les criminels à partir de leurs traces dans la neige.<br />

Les uns ont le pied plus long, les autres plus large, les femmes – plus petit. Nôtre série à<br />

analyser est comme le trottoir plein de traces, et, « selon » Fourier, les « criminels » sont des<br />

sinusoïdes de fréquences diverses (leur phase n’est pas si importante : par exemple quelqu’un<br />

peut faire le pas plus à gauche ou à droite ; l’amplitude ne nous intéresse non plus, car on ne<br />

peut pas suive pas le poids, on cherche seulement la « signature » des chaussures). L’analyse<br />

Fourier nous indique, donc, les traces même lorsque l’on ne connaît pas encore leur position<br />

(plus ou moins exacte). La méthode STFT (Short Time Fourier Transform) « coupe » la série<br />

en N intervalles plus petits et exécute l’analyse des fréquences (spectre Fourier) sur chacun de<br />

ces intervalles. De cette façon on peut savoir qu’entre les moment 9 ÷ 10 on trouve les<br />

fréquences f 1 et f 2 (qui peut-être n’existent qu’entre les moments 8 ÷ 12 mais pas tout le long<br />

de la série). La méthode est bonne, mais le résultat manque de précision : dès qu’on « serre»<br />

l’intervalle - « fenêtre », on perd de précision en fréquence et vice-versa. L’analyse ondelette<br />

est comme un autre détective (Morlet) plus expérimenté, qui sait que les infracteurs préfèrent<br />

une certaine marque des chaussures. Disons que Morlet regarde directement dans le catalogue<br />

et élargisse et allonge les chablons pour les superposer sur chaque trace exactement.<br />

Physiquement, une série temporelle est un signal ou une composition des signaux. Un signal<br />

peut être stationnaire (au propriétés statistiquement invariantes au cours du temps, ex : le<br />

bruit blanc) ou transitoire (probabilité aléatoire d’apparition au cours du temps), (Meyer,<br />

1992). Différemment de la décomposition Fourier (en fréquence), l’algorithme ondelette<br />

fonctionne dans l’espace temps - échelle. Pour une interprétation plus intuitive, les résultats<br />

du processus peuvent être (et sont) représentées aussi bien en temps – fréquence.<br />

Du point de vue climatique, les valeurs de maximum d’amplitude révélées par l’analyse<br />

ondelette situées dans l’espace temps – fréquence sont ou des harmoniques (signaux<br />

stationnaires-Fourier) – dont des phénomènes climatique que ont lieu au long de la série (ex :<br />

la saisonnalité, pour une série des valeurs mensuelles) – ou des perturbations (signaux<br />

transitoires) – des phénomènes individuelles, qui apparent dans le temps d’une manière<br />

aléatoire. Des perturbations diverses peuvent apparaître au même instant : on les distinguent<br />

par leur « signature » – leur position en fréquence.<br />

Le terme anglais « wavelet » proviens du français «ondelette» introduit par Jean Morlet dans<br />

les années ’80 (http://en.wikipedia.org/wiki/Wavelet#Overview). La transformation ondelette<br />

(wavelet) utilise la décomposition d’une série temporelle en combinaisons de l’ondelette mère<br />

(ou prototype). L’apparition de cette méthode représente un saut qualitatif dans<br />

l’interprétation des résultats dans le domaine temps – fréquence. Traditionnellement, pour<br />

investiguer une série dans le domaine temps – fréquence on utilise la STFT (Short Time<br />

Fourier Transform) qui, malheureusement, ne permette pas une bonne résolution temporelle<br />

qu’en détriment de la résolution fréquentielle et vice-versa (Torrence, Compo, 1998) à cause<br />

du principe d’incertitude de Heisen<strong>be</strong>rg.<br />

La plus populaire ondelette est celle de Morlet (figure 1), définie par :<br />

où t est le paramètre temps, ) - l’échelle de temps, c ) - le facteur de normalisation.<br />

Dans le domaine fréquentiel la fonction est définie par<br />

où * est la fréquence.<br />

422

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!