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Actes - Climato.be

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Les risques liés au temps et au climat<br />

pour chaque trimestre (décembre, janvier et février DJF ; mars, avril et mai MAM ; juin, juillet<br />

et août JJA ; septembre, octobre et novembre SON) le pourcentage des pluies annuelles que<br />

représente le total trimestriel moyen.<br />

L’importance de la variabilité interannuelle est mesurée par le coefficient de variation (CV)<br />

des pluies annuelles. Une analyse en Composantes principales (ACP) est par ailleurs réalisée<br />

sur les indices annuels des 23 vecteurs régionaux pour identifier les principales structures<br />

spatiales et temporelles des pluies.<br />

2. Résultats<br />

2.1 Répartition des pluies et cycle annuel<br />

Les précipitations annuelles moyennes sont de 2500 mm ( Molinier et al 1996), avec des<br />

valeurs dépassant 3000 mm dans le nord-ouest et près de l’embouchure de l’Amazone qui<br />

décroissent globalement vers les tropiques nord et sud et vers les Andes (figure 1). La<br />

variabilité spatiale des pluies est très forte; elles sont supérieures à 6000 mm/an sur certains<br />

contreforts andins et descendent jusqu’à 300 mm/an dans des vallées andines abritées.<br />

Etant donné les dimensions du bassin amazonien, le cycle annuel varie d’une région à l’autre.<br />

Il est de type tropical boréal ou austral, dans le nord et dans le sud du bassin respectivement,<br />

avec l’alternance d’une saison sèche en hiver et d’une saison des pluies en été (figure 2).<br />

Ainsi DJF est la saison des pluies dans le sud de l’Amazonie (figure 2a) tandis ce trimestre est<br />

sec dans le Roraima, à l’extrême nord du Brésil. On observe l’inverse en JJA (figure 2c). La<br />

saison sèche s’allonge vers le tropique et, dans le sud de l’Amazonie, jusqu’à 50 % des pluies<br />

tom<strong>be</strong>nt en DJF. C’est dans ces régions que le cœfficient de variation des pluies mensuelles est<br />

le plus fort (supérieur à 1.2). Dans le nord-est très influencé par l’océan, un maximum de<br />

pluie suit, en MAM, le déplacement vers le sud de la ZCIT et les précipitations sont minimales<br />

en SON (figures 2b et 2d)<br />

Dans les basses terres de l’ouest les pluies sont abondantes toute l’année et c’est là que le<br />

coefficient de variation intra annuel est le plus faible (0.2). En Equateur, on assiste à la<br />

juxtaposition de régimes bimodaux dans les Andes et de régimes quasiment uniformes en<br />

plaine (Laraque et al., 2004).<br />

2.2 La variabilité interannuelle<br />

Le coefficient de variation calculé sur les pluies annuelles montre la différence très importante<br />

entre les régions centrales et nord-ouest du bassin où la variabilité d’une année sur l’autre est<br />

modeste et les régions andines et tropicales où la variabilité est plus forte (figure 3). Des<br />

valeurs particulièrement importantes apparaissent au niveau du plateau de Fitscarrald, à la<br />

frontière entre Brésil et Pérou.<br />

L’analyse en composantes principales des indices annuels des 23 vecteurs régionaux met en<br />

évidences différentes structures spatio-temporelles.<br />

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