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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

3. Résultats<br />

Les valeurs obtenues sont utilisées dans la prévision météorologique autant à court qu’à long<br />

terme, étant des indicateurs utiles pour la prévision des diverses phénomènes<br />

météorologiques. Pour les prévisions à court terme on peut ainsi extraire les valeurs du<br />

sondage aérologique ou des cartes d’analyse du niveau de 1000 hPa ou des niveaux<br />

isobariques standard. Ces valeurs peuvent être comparées à celles obtenues par les<br />

statistiques montrées plus haut. On peut procéder d’une manière analogue pour les prévisions<br />

à courte ou moyen terme par l’analyse des cartes de géopotentiel des niveaux isobariques<br />

standard des tels models numériques (ARPEGE, ECMWF, ARPEGE-ALADIN).<br />

Pour la prévision des phénomènes convectifs pendant l’été, on utilise des indices d’instabilité<br />

thermique. Pendant la saison froide, pour pouvoir faire une prévision sur la forme des<br />

précipitations (liquides ou solides) et de la visibilité (le brouillard est plus fréquent dans les<br />

saisons de transition et en hiver), on utilise des valeurs des épaisseurs des couches aux<br />

niveaux isobariques standard.<br />

Il est très important de connaître pour les différentes zones géographiques la plage des<br />

précipitations solides, mixtes et liquides en fonction des niveaux isobariques standard et de la<br />

température. Par exemple, il n’y aura pas toujours, à la même température au niveau de 850<br />

hPa, le même type de précipitations, celui-ci étant influencé aussi par l’épaisseur de la couche<br />

entre 850 et 1000 hPa.<br />

Les couches de 500 – 1000 hPa, ayant l’épaisseur moyenne de 5469 m et de 700 – 1000 hPa,<br />

avec l’épaisseur moyenne de 2911 m, prouvent être plus utiles pour la prévision immédiate<br />

des phénomènes météorologiques d’été. Les phénomènes météorologiques se déroulent en<br />

étapes altitudinales (figures 1 et 2), sauf le brouillard et l’air brumeux. Par contre, la couche<br />

de 850 – 1000 hPa, avec l’épaisseur moyenne de 1 342 m, est plus utile pour la prévision<br />

immédiate des phénomènes météorologiques d’hiver : neige, précipitations mixtes, la pluie et<br />

le brouillard.<br />

Du point de vue causal, la répartition des phénomènes météorologiques dans le temps, à côte<br />

de celle en épaisseur de la couche, est liée –en plus- à la variabilité annuelle de la température<br />

de l’air au niveaux isobariques standard – sur le fond d’une humidité diverse. La présente<br />

étude ne traite que le rôle de la température (figure 4).<br />

Figure 4 – La variation multi annuelle de la température de l’air aux niveaux isobariques standard<br />

La figure 5 montre la distribution décennale des phénomènes météorologiques en fonction de<br />

l’épaisseur de la couche de géopotentiel. Le graphique montre, comme prévu, que dans<br />

n’importe quelle décade plusieurs phénomènes météorologiques peuvent se produire, mais on<br />

peut déduire des décades et des épaisseurs correspondants de géopotentiel, préférentielles<br />

pour certains phénomènes. Pour anticiper immédiatement la nature du phénomène on doit<br />

quand même tenir compte aussi de la température aux niveaux isobariques, de l’humidité de<br />

l’air et de la configuration isobarique.<br />

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