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Actes - Climato.be

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Les risques liés au temps et au climat<br />

La remarquable action modératrice de la mer est encore plus évidente par comparaison entre<br />

les températures moyennes mensuelles de l’air et de la mer : entre les températures d’août et<br />

celles de janvier, l’eau présente une différence inférieure à dix degrés ; donc elle réussit à<br />

amortir les extrêmes thermiques du continent, surtout en hiver et en été, à travers les<br />

mécanismes des brises de mer. Les valeurs de l’humidité relative moyenne mensuelle se<br />

ressentent elles- mêmes de l’ambiance maritime et sont toujours supérieures à 65 % avec des<br />

maxima de 75 % au printemps.<br />

Au point de vue des précipitations, la ville présente une distribution qui n’est pas commune<br />

dans le domaine méditerranéen :si la saison la plus pluvieuse est l’automne , le printemps<br />

aussi présente des quantités remarquables et l’été n’est pas non plus sec. Brancucci (1994)<br />

définit ce type pluviométrique comme “sublittoral” tandis que dans la classification<br />

quantitative des régimes pluviométriques italiens de Fazzini et Giuffrida (2005) l’aire littorale<br />

est classée comme “ligure”, ayant des précipitations proches de 1000 mm et un maximum<br />

absolu des précipitations en octobre ou novembre. L’aire collinaire interne est caractérisée par<br />

un type pluviométrique “apenninique septentrional” où les précipitations annuelles et estivales<br />

sont plus abondantes (>1200 mm), tandis qu’on remarque une baisse durant l’hiver. L’aire du<br />

Golfe de Gênes est justement connue pour les fréquentes cyclogenèses “sous le vent” définies<br />

“Genoa low”, dues soit à la forme courbée de la côté soit à la proximité de la mer des reliefs<br />

des Apennins. Toutefois cette situation synoptique ne détermine pas une hausse générale de la<br />

nébulosité moyenne : l’ensoleillement moyen annuel est de 6,7 heures et même durant l’hiver<br />

on arrive à presque 4 heures par jour; enfin la fréquence considérable des vents (en particulier<br />

du Sirocco - SE et du Li<strong>be</strong>ccio - SO) ne favorise pas la formations des brouillards.<br />

Selon la classification de Koeppen-Geiger (Brancucci, 1994) l’aire littorale ville présente un<br />

climat tempéré subtropical Csa avec des hivers doux et des étés très chauds (températures<br />

moyennes du mois le plus chaud > 22° C) et assez secs (précipitation moyenne < 30 mm)<br />

tandis que l’aire collinaire au-dessus de 400 mètres se différence de la première par des étés<br />

moins chauds et plus pluvieux – type sublittoral Cfb.<br />

Selon la classification climatique de Bagnouls et Gaussen, 1957 (Brancucci, 1997) la ville<br />

appartient au domaine climatique “subméditerranéen”, avec deux mois secs près de la côte<br />

tandis que l’aire interne présente un climat “tempéré – ipomexaerique” caractérisé par la<br />

totale absence de “déficit” hydrique du sol. Enfin, en appliquant l’indice d’Aridité de De<br />

Martonne modifié, la ville présente des valeurs annuelles comprises entre 43 à l’Aéroport<br />

(climat humide) et 62 à Passo Giovi (Pré-humide)<br />

2. Analyse spatiale des données<br />

2.1. Températures<br />

L’étude pluvio-thermique de l’aire est limitée à la période 1963-1979; quoique la période ne<br />

soit pas particulièrement longue ça suffit pour « quantifier » les différences entre la partie<br />

maritime et la partie interne collinaire de la ville.<br />

Les températures moyennes annuelles des deux stations sont très différentes les unes des autres<br />

(tab.1); elles avoisinent les 16°C degrés dans l’aire marine tandis qu’elles descendent à environ<br />

10° C degrés dans l’aire collinaire. Donc le gradient thermique vertical moyen annuel est<br />

particulièrement élevé. En hiver, ces différences sont encore plus marquées, en premier lieu<br />

parce que l’aire de Passo Giovi ressent des fréquentes descentes d’air froid continental qui font<br />

baisser sensiblement les températures dans toute la plaine du Pô et dans les vallées qui vont y<br />

confluer ; la chaîne des Apennins, bien qu’elle y soit morphologiquement déprimée, abrite l’aire<br />

côtière où les courants arrivent avec un effet de foehn donc chauds et secs.<br />

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