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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

Par ailleurs, l’évaluation des risques d’érosion est faite à partir de l’étude de la répartition de<br />

fréquence des événements pluvieux extrêmes sur toute l’année (figure 3).<br />

N/j moyenne des pluies<br />

extrêmes<br />

5<br />

4<br />

3<br />

2<br />

1<br />

0<br />

Jan<br />

Fév<br />

Mars<br />

Avril<br />

Mai<br />

Juin<br />

Juil<br />

Août<br />

Sept<br />

Oct<br />

Nov<br />

Déc<br />

Mois<br />

Figure 3 – Evolution inter mensuelle de fréquence moyenne des événements pluvieux<br />

extrêmes à Allada de 1964-1998<br />

Le risque d’érosion est plus élevé pendant la grande et la petite saison pluvieuse, où il est<br />

enregistré en moyenne 3 et 4 événements pluvieux extrêmes pour les mois de mai et juin, 2 et<br />

3 pluies extrêmes pour les mois de septembre et octobre.<br />

Le mois de juin étant précédé du moi de mai, donc effet d’accumulation des pluies, ce qui fait<br />

élever le risque d’érosion pour ce mois avec pour conséquence la dégradation des différentes<br />

infrastructures de la ville (photos 1 et 2). Par contre le mois d’octobre où le nombre de jours<br />

des pluies est inférieur à celui de juin ; il y a faible effet accumulateur ajouter à<br />

l’évapotranspiration élevée qui diminue le degré d’érodibilité.<br />

En définitive, il faut noter qu’à Allada le mois de juin est identifié comme le mois le plus<br />

dangereux suivi du mois d’octobre. Ceci se justifie par le fait que le taux d’infiltration est<br />

faible (5 %) et celui de ruissellement est plus élevé (80 %) (AALDERS, 1977 ; KEKE, 2003 et<br />

ETENE, 2005).<br />

3. Stratégie d’adaptation et de mitigation<br />

A Allada, les populations exposées aux effets des forts ruissellements s’adaptent en<br />

développant des stratégies endogènes pour remédier au problème de l’érosion pluviale. Il<br />

s’agit de la conception de gouttières, la technique d’enrochement, la construction des<br />

terrasses.<br />

Les gouttières permettent de recueillir les eaux qui tom<strong>be</strong>nt en vue de les empêcher d’aller<br />

alimenter le ruissellement qui n’est d’autre que le facteur principal de l’érosion. La méthode<br />

d’enrochement a pour rôle de conserver l’intégrité des fondations et enfin la construction des<br />

terrasses permet de renforcer la base des clôtures des maisons pour lutter contre le<br />

déchaussement. (Photos 1, 2, 3).<br />

Mais, pour réduire de façon considérable les effets néfastes de l’écoulement et drainage des<br />

eaux de pluie, avec imperméabilisation des sols, des ouvrages de grande capacité doivent être<br />

davantage construits et entretenus pour bien drainer chaque bassin versant. Il serait important<br />

de dégager des exutoires humanisés. Des précautions en matière d’installation doivent être<br />

prises et respecter. Il faudrait également penser à la réalisation d’un Schéma Directeur<br />

d’Aménagement et de Gestion des eaux pluviales.<br />

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