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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

- Les valeurs de l’évapotranspiration potentielle de référence (ETo), selon la formule de<br />

Penman-Monteith.<br />

1.2. Méthode d’approche<br />

L’évaluation de la sécheresse agroclimatique de l’olivier nécessite la prise en compte des<br />

échanges d’eau entre l’atmosphère et le système sol-plante et intègre les paramètres des<br />

pluies, de l’évapotranspiration réelle de l’olivier (ETR) et de la réserve utile du sol (nous avons<br />

considéré une valeur maximale moyenne de la réserve utile RU de 100 mm) .<br />

La méthode que nous avons utilisée pour estimer les <strong>be</strong>soins en eau de l’olivier est celle de la<br />

FAO (Richard G A et al ,1998), elle est de la forme : ETM = ETo % Kc<br />

Où<br />

ETM : le <strong>be</strong>soin en eau de la culture ou évapotranspiration maximale<br />

ETo : l’évapotranspiration potentielle de référence (Penman-Monteith)<br />

Kc : le coefficient de culture<br />

Avec un Kc égale à 0.5, les valeurs de l’ETM sont proches des résultats des études fondées sur<br />

des mesures expérimentales, Dottori écrit qu’ « un olivier en Sardaigne dont le volume de<br />

frondaison et la surface du sol couverte par l’ombre de la frondaison sont stables, consomme<br />

annuellement entre 620 et 660 mm d’eau » (Dottori S ,1987). Or à Sfax, avec un Kc égale à<br />

0.5, les valeurs estimées sont comparables à celles indiquées par Dottori (Sfax 721 mm).<br />

Aussi adoptons–nous dans ce travail un Kc de 0.5 dans les calculs des bilans hydriques de<br />

l’olivier.<br />

2. Résultats<br />

2.1. Pluie et <strong>be</strong>soin en eau de l’olivier<br />

La station de Sfax enregistre en moyenne 233mm de pluie par an. Cette valeur occulte une<br />

très grande variabilité interannuelle. Le coefficient de variation est élevé (46 %) et le rapport<br />

entre les extrêmes est de l’ordre de 6. Au cours de la période d’activité végétative de l’olivier<br />

(mars à novembre), les totaux pluviométriques sont encore plus faibles (170 mm).<br />

A l’échelle mensuelle, les moyennes de<br />

juin, juillet et août sont inférieures à<br />

10 mm, le maximum se situe en octobre<br />

(figure1).La période d’activité végétative<br />

de l’olivier (de mars à novembre), où<br />

l’arbre a le plus <strong>be</strong>soin d’eau, s’étend sur<br />

des mois dont la plupart sont peu pluvieux<br />

ou secs. Au cours de cette période,<br />

l’absence de pluie peut s’étendre sur<br />

plusieurs dizaines de jours successifs. La<br />

période sans pluies, la plus longue observée<br />

entre 1961 et 2000 est de 138 jours (du<br />

22 avril 1977 au 5 septembre 1977).<br />

mm<br />

Figure 1 – Régime des pluies de la période végétative<br />

de l’olivier<br />

Avec un Kc de 0.5 et une Eto de référence calculée selon la formule de Penman-Monteith, les<br />

<strong>be</strong>soins en eau de l’olivier (ETM) sont estimés à 721 mm/an. Le tableau 1 montre que les<br />

<strong>be</strong>soins en eau de l’olivier sont toujours élevés et peu variables d’une année à une autre, le<br />

60<br />

50<br />

40<br />

30<br />

20<br />

10<br />

0<br />

Mars<br />

Avr<br />

Mai<br />

Juin<br />

Juil<br />

Août<br />

Sept<br />

Oct<br />

Nov<br />

295

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