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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

1.2 La représentativité du réseau<br />

Lorsqu’on dispose d’un réseau de mesure, le premier travail doit consister en une analyse de<br />

la représentativité du terrain d’étude par ce réseau, pour permettre une évaluation du niveau<br />

d’incertitude de la spatialisation des températures. Les stations météorologiques sont en effet,<br />

pour des raisons humaines et techniques, principalement localisées en plaines et vallées (si<br />

seulement 40 % de la zone est située à moins de 1000 mètres d’altitude, 50 % des stations<br />

sont regroupées sous cette valeur ; plus de 90 % des stations sont établies à moins de<br />

2000 mètres d’altitude, quand 75 % seulement des valeurs du modèle numérique sont<br />

effectivement incluses dans l’intervalle compris entre 0 et 2 000 mètres).<br />

De telles informations peuvent être à l’origine de cartes d’incertitude. Cette mesure estimée, il<br />

nous est possible d’effectuer une étude de la répartition spatiale des températures, en<br />

connaissant les tranches d’altitude pour lesquelles notre modèle peut être a priori moins<br />

représentatif (figure 2). Les cour<strong>be</strong>s représentent ici les fréquences simples (en ordonnée)<br />

calculées par intervalle de cent mètres des altitudes (en abscisse) observées aux stations de<br />

mesure et sur le modèle numérique de terrain. Si les profils ont tendance à se ressembler<br />

globalement, on constate néanmoins une chute des fréquences <strong>be</strong>aucoup plus rapide sur les<br />

stations, aux alentours de 1 500 mètres. Les stations sont ainsi sur-représentées aux basses<br />

altitudes (de 0 à 1 700 mètres) et sous-représentées aux hautes altitudes (1 700 mètres et plus).<br />

Le profil des stations est, par ailleurs, plus heurté du fait de leur effectif plus petit.<br />

f<br />

0,1<br />

0,09<br />

0,08<br />

0,07<br />

0,06<br />

0,05<br />

STATIONS<br />

MNT<br />

0,04<br />

0,03<br />

0,02<br />

0,01<br />

0<br />

m<br />

0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500 4000 4500 5000<br />

Figure 2 – Fréquences simples comparées des altitudes des stations de mesure<br />

et du modèle numérique de terrain (par tranche de 100 mètres)<br />

Altitude<br />

2. La modélisation<br />

La modélisation se fonde sur une régression multiple pas à pas à partir de variables<br />

explicatives topographiques ou environnementales. Ces variables sont sélectionnées en<br />

fonction de leur corrélation avec la température de l’air. Selon l’échelle temporelle d’étude<br />

(variant de la moyenne annuelle à l’extrême quotidien), les facteurs explicatifs changent : la<br />

modélisation décrivant les variations spatiales de la température n’est donc pas fondée sur des<br />

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