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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

1.2. Comparaison des niveaux d’ozone sur chaque site<br />

1.2.1. Comparaison graphique des taux d’ozone<br />

Les taux varient nettement moins à l’Adréchas qu’à Nice ou à Cuneo. Les profils des taux à<br />

Nice et à Cuneo sont presque identiques (figure 2): de l’ordre de 70 à 80 µg/m3 pour les<br />

minima et de 150 µg/m 3 pour les maxima en juillet et août. Les mois de juin et de septembre<br />

présentent des différences entre ces 2 sites mais les cour<strong>be</strong>s restent tout de même semblables.<br />

Dans ces 2 stations de mesures les hausses d’ozone débutent dès 7h ou 8h, atteignent leur<br />

maximum vers 13h-14h à Nice botanique et 14h-15h à Cuneo, puis décroissent jusqu’au<br />

minimum du lendemain matin. Les deux sites, comparables topographiquement, ont<br />

probablement une dynamique atmosphérique similaire : la faiblesse des taux nocturnes<br />

provient de la destruction par voie sèche de l’ozone rendue possible par une inversion<br />

thermique qui rétrécit au minimum la couche de mélange et isole le sol de l’atmosphère<br />

supérieure. La hausse matinale des taux est le produit, dans un premier temps, du recyclage au<br />

sol du contenu de la couche de mélange isolée pendant la nuit. En matinée la convection et ses<br />

mouvements verticaux circulaires ramènent au sol l’ozone contenu dans la couche<br />

intermédiaire (située au dessus de la couche de mélange). Puis la production locale d’ozone à<br />

partir de gaz précurseurs permet la poursuite de l’augmentation des taux.<br />

µg/m3<br />

170<br />

160<br />

150<br />

140<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

0h<br />

2h<br />

4h<br />

6h<br />

8h<br />

10h<br />

12h<br />

14h<br />

Adréchas<br />

Nice botanique<br />

Cunéo<br />

16h<br />

18h<br />

20h<br />

22h<br />

Figure 2 – Moyennes horaires d'ozone à<br />

l'Adréchas, Nice botanique et Cuneo en août<br />

150<br />

140<br />

130<br />

120<br />

110<br />

100<br />

90<br />

80<br />

70<br />

60<br />

0h<br />

2h<br />

µg/m3<br />

4h<br />

6h<br />

8h<br />

10h<br />

12h<br />

14h<br />

16h<br />

18h<br />

Nice botanique<br />

Adréchas<br />

20h<br />

22h<br />

Figure 3 – Moyennes horaires d'ozone en<br />

septembre 2003 à l'Adréchas et à Nice<br />

botanique avec –2 heures pour l'Adréchas<br />

La cour<strong>be</strong> des taux à l’Adréchas est bien<br />

différente : le minimum est <strong>be</strong>aucoup moins<br />

marqué. En effet, la localisation du capteur sur<br />

un col induit une ventilation plus marquée la<br />

nuit. La stratification de la basse atmosphère<br />

est donc moins prononcée que précédemment.<br />

Il y a ainsi moins de destruction d’ozone par<br />

dépôt sec. Le minimum a lieu à 6h pour les 4<br />

mois de juin à septembre. Il est suivi d’une 1 ère<br />

hausse de 3 ou 4 heures qui fait monter le taux<br />

de 10 µg/m 3 environ. Comme pour les deux<br />

autres stations cette hausse s’explique par le<br />

recyclage au sol du contenu de la couche de<br />

mélange isolée pendant la nuit. Après cette<br />

première augmentation les taux sont stables<br />

jusqu’à 11h voire même en légère baisse. C’est<br />

à partir de cette heure qu’une advection d’air<br />

très pollué arrive à la Colmiane. Les taux<br />

progressent rapidement puisqu’en moyenne on<br />

assiste à une hausse d’environ 20 µg/m 3 ou<br />

plus en trois heures sur l’ensemble des mois de<br />

l’étude. Le maximum quotidien est atteint entre<br />

14h et 16h selon les mois puis la décroissance<br />

des taux s’amorce jusqu’au lendemain 6h.<br />

Comme évoqué précédemment les valeurs<br />

minima sont élevées : elles sont supérieures à<br />

100 et même 120 µg/m 3 pour juillet et août ;<br />

les maxima sont aussi les plus élevés des 3<br />

stations : 140 µg/m 3 pour juin et septembre et<br />

160 µg/m 3 pour juillet et août.<br />

A partir de l’observation visuelle des cour<strong>be</strong>s<br />

d’ozone on peut émettre des hypothèses quant<br />

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