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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

au dessus des masses continentales. Ainsi, le nombre de trajectoires décroît d’ouest en est au<br />

dessus des îles britanniques pour augmenter à nouveau sur la mer du Nord.<br />

En ce qui concerne des dépressions plus intenses, ayant une vorticité supérieure à<br />

150.10 -6 s -1 , sur la carte des densités de trajectoires (figure1b) on retrouve la même structure<br />

spatiale du rail des dépressions qui s’étire de Terre-Neuve à la Scandinavie. Le maximum de<br />

trajectoires est situé entre le Groenland et l’Islande, avec également un maximum secondaire<br />

centré en Méditerranée. Les dépressions les plus puissantes qui ont une vorticité supérieure à<br />

200.10 -6 s -1 ou 250.10 -6 s -1 (figure1c et d) deviennent <strong>be</strong>aucoup plus rares et disparaissent de la<br />

Méditerranée pour se cantonner à l’Atlantique Nord. En revanche, le Nord-Ouest de l’Europe,<br />

et en particulier les îles britanniques, sont plus fréquemment touchées par quelques<br />

dépressions qui engendrent les tempêtes les plus puissantes sur le continent européen. Les<br />

régions où les dépressions sont les plus nombreuses sont donc celles aussi où les dépressions<br />

sont les plus puissantes. Ainsi, sur les 500 dépressions qui ont une vorticité supérieure à<br />

100.10 -6 s -1 et qui sont passées entre le Groenland et l’Islande, 50 d’entre elles ont une<br />

vorticité supérieure à 250.10 -6 s -1 .<br />

La principale région de genèse des dépressions se situe entre le Groenland et l'Islande. Les<br />

dépressions qui se forment se développent en se propageant vers l’Est. Cependant, il existe<br />

d‘autres régions de formation comme au large de Terre Neuve ainsi que des régions plus à<br />

l’Est où elles peuvent se former ou se réactiver comme en Mer du Nord ou en Méditerranée.<br />

3.2. La répartition spatiale des trajectoires entre ERA15 et DA9.<br />

Le nombre de dépressions détectées dans les modèles de climat est inférieur à ce qui est<br />

observé dans la réalité. Cela s'explique parce que la taille des dépressions se situe à la limite<br />

des capacités des modèles actuels à les reproduire (Planton, 2003).<br />

Malgré le plus petit nombre d'événements détectés, les régions de formation sont conformes<br />

aux observations. On retrouve les mêmes structures spatiales et la région privilégiée de<br />

formation des dépressions reste située entre le Groenland et l'Islande, avec également le Sud<br />

de l'Islande et l'Est de Terre-Neuve.<br />

Pour les dépressions ayant une vorticité supérieure à 100.10 -6 .s -1 , (figure 2), la structure<br />

spatiale du rail des dépressions est bien reproduite. La région de maximum de densité de<br />

trajectoire se distingue. Elle s'étire du large de Terre-Neuve en passant par l'Islande et jusqu'à<br />

la Scandinavie. Le maximum secondaire du bassin Méditerranéen s'identifie également, mais<br />

il faut toutefois souligner qu'un décalage vers l'Est est observé par rapport à la réalité.<br />

Par ailleurs, le nombre de trajectoires détecté dans la simulation DA9 est inférieur au nombre<br />

de trajectoires qui sont observées dans la réalité. Ce plus faible nombre de dépressions<br />

dépassant le seuil de 100.10 -6 .s -1 est également confirmé pour les événements de plus grande<br />

intensité En effet, le nombre de tempêtes qui ont une vorticité qui dépasse 150.10 -6 .s -1 chute de<br />

manière importante entre les observations et le modèle de climat. A ces intensités, le noyau<br />

méditerranéen disparaît même alors que la structure spatiale du rail des dépressions reste<br />

conservée. Outre le plus faible nombre de dépressions, le modèle de climat sous-estime donc<br />

l'intensité des tempêtes les plus fortes. On peut expliquer cela par un biais des modèles de<br />

climat qui sont élaborés pour reproduire aussi fidèlement que possible le climat moyen, mais<br />

qui lissent les valeurs extrêmes.<br />

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