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Actes - Climato.be

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XIX e Colloque de l’Association Internationale de <strong>Climato</strong>logie<br />

également par une distribution spatiale relativement uniforme sur l’ensemble de la zone<br />

d’étude (Moisselin et al., 2002).<br />

1.2. Les données des simulations climatiques<br />

Nous avons comparé les données observées avec les données de « température de l’air » de<br />

sortie du modèle climatique de l’Institut Pierre Simon Laplace (IPSL) et du Laboratoire de<br />

Météorologie Dynamique de Paris (LMD). Notre choix s’est porté sur la dernière simulation<br />

disponible, celle dite du « XX e siècle » pour la version LMDz du GCM qui propose deux<br />

simulations du climat, la première dite de « contrôle » (atmosphère avec un taux de CO 2<br />

correspondant à celui des années 1860, soit un taux pré-industriel), et la seconde (2 x CO 2 )<br />

qui correspond au climat résultant d’un doublement du taux de gaz carbonique atmosphérique<br />

calculé par un accroissement du taux au rythme de 1% par an depuis les années 1860 (Le<br />

Treut, 2000).<br />

La validation présentée ici repose sur la comparaison entre les données de la simulation<br />

climatique de la période de contrôle des sorties du modèle (GCM) et les données observées des<br />

postes climatologiques pour la période 1971-2000.<br />

L a z o n e d ' é t u d e<br />

< - 2 4<br />

2 6 1<br />

5 4 6<br />

8 3 1<br />

1 1 1 6<br />

1 4 0 1<br />

1 6 8 6<br />

1 9 7 1<br />

2 2 5 6<br />

2 5 4 1<br />

2 8 2 6<br />

3 1 1 1<br />

3 3 9 6<br />

3 6 8 1<br />

3 9 6 6<br />

4 2 5 1<br />

4 5 3 6<br />

50km<br />

1 00km<br />

Figure 1 – La zone d’étude du sud-est de la France (définie par le rectangle blanc)<br />

et les 2 points de grille du modèle LMDz retenus (les deux points à l’ouest et à l’est de la zone d’étude).<br />

1.3. La méthode de l’échelle planétaire à l’échelle locale<br />

Une limite essentielle des simulations du modèle LMDz réside dans le fait que la température,<br />

notamment, n’est connue qu’à des points espacés les uns des autres d’environ 250 Km et<br />

localisés dans une topographie extrêmement lissée. Pour l’étude comparative entre les<br />

températures observées et celles simulées, il est nécessaire d’obtenir les températures<br />

simulées aux altitudes « réelles » des 60 postes climatologiques. A la différence de notre<br />

étude précédente (Lauffenburger, Kergomard, Journé, 2005), nous avons retenu ici pour les<br />

températures simulées non pas un plan de tendance calculé à partir de 9 points de grille mais<br />

la température moyenne (10,47°C) pour un plan de tendance entre les 2 points les plus<br />

proches du domaine d’étude (461,75 m) (Figure 1). Par ailleurs, le gradient thermique vertical<br />

du modèle LMDz moyenné sur les deux points de grille (!T LMD = -0,71° C/100m) reste bien<br />

supérieur au gradient réel moyen observé.<br />

Notre méthode a consisté à appliquer une correction des effets de l’altitude aux températures<br />

simulées par le LMDz. La décroissance des températures avec l’altitude dans les Alpes<br />

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