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7. Bilan du retour d'expériences - Webissimo

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<strong>7.</strong>3. Enseignements sur les désordres et les réparations par rapport àla structure d'origine de la digueQuelle que soit la structure d'origine, les fuites puis la brèche se situent souvent auniveau d'un point singulier :‣ à la frontière entre les différentes structures constitutives <strong>du</strong> canal pourles canaux présentant différentes structures (exemple : perré, murette,rideau de palplanches au niveau <strong>du</strong> talus) ;‣ à la frontière entre les différentes étanchéités ou protection de bergesdans le cas de protections multiples ;‣ au niveau de joints vieillissants et d'hétérogénéités pour les canaux encuvelage béton ;‣ au niveau d'ouvrages traversant pour les canaux traversés par desouvrages horizontaux.Le vieillissement des protections d'étanchéité des canaux datant parfois <strong>du</strong> XVIIèmeet XVIIIème siècles crée des fuites pouvant occasionner des brèches importantesoccasionnant des coûts importants de travaux.A l'exception des digues initialement protégées par un cuvelage béton, la techniquede réparation majoritaire est le rideau de palplanches. Bien dimensionné et mis enœuvre, il permet de stopper les circulations d'eau au sein <strong>du</strong> corps de digue.La technique de réparation par géomembrane avec une couche de protectionen béton ou matelas gabion est également utilisée fréquemment. Ce dispositifd'étanchéité par géomembrane est une technique récente. La technique étantnouvelle cela peut expliquer le fait qu'elle soit moins utilisée que le rideau depalplanches et in<strong>du</strong>it également un <strong>retour</strong> d'expérience plus faible quant à sonévolution dans le temps.Le <strong>retour</strong> d'expériences montre que les structures les plus rigides sont affectéespréférentiellement par des ruptures brutales ne permettant pas d'interventionpréalable ce qui peut s'expliquer en partie par la cinétique de rupture globalementrapide de ce genre de technique de protection et d'étanchéité d'origine (perré,murettes et cuvelages béton) et le sentiment de sécurité qu'elles peuvent conférer.A l'opposé, les structures les plus flexibles, les corrois d'argile, sont toutes affectéespar des mécanismes lents et sont réparées préférentiellement alors qu'elles sontatteintes par des désordres précurseurs ou intermédiaires.Cela peut s'expliquer par la cinétique globalement lente des mécanismes affectantces structures relativement à l'organisation d'un chantier.Les points singuliers in<strong>du</strong>its par des changements de système d'étanchéité sontdes points faibles des digues qui confèrent une certaine fragilité aux digues avecune structure d'origine «mixte».Ces digues sont également souvent réparées après ruine de l'ouvrage suite à desphénomènes d'érosion.Il semble que la cinétique de rupture des mécanismes mis en cause dans ces casait été difficile à appréhender.102 Digues et berges des voies navigables : r e t o u r d'e x p é r i e n c e s s u r l e s d é s o r d r e s e t l e s r é pa r at i o n s - Juin 2010

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