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7. Bilan du retour d'expériences - Webissimo

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‣ comment estimer les bénéfices économiques des réponsespossibles et les implications d'une non-intervention ;‣ comment déterminer l'éten<strong>du</strong>e des travaux de maintenancenécessaires ;‣ à quel moment allonger l'intervalle de maintenance.<strong>7.</strong>4.2. Réparations et suivi après travaux (actions correctives et curatives)Sur l'ensemble des cas ayant fait l'objet d'un <strong>retour</strong> d'expériences, il estapparu que les réparations de digues correspondaient majoritairement à uneaction de maintenance corrective voire curative (la maintenance correctiveou curative implique que le dommage s'est pro<strong>du</strong>it et que la fonctionnalité del'ouvrage est ré<strong>du</strong>ite de manière significative (CIRIA/CUR/CETMEF, 2009),car elles avaient principalement lieu après une rupture de l'ouvrage ouaprès des désordres intermédiaires (déversements palplanches, fontis...).Très rarement, la réparation a eu lieu dans le cadre d'une intervention demaintenance préventive (la maintenance préventive implique des actionsqui s'attaquent aux problèmes avant que le fonctionnement de l'ouvragene soit dégradé de manière significative) pour intervenir sur des désordresprécurseurs (fuites ou affaissements).Bien enten<strong>du</strong>, il est toujours préférable de programmer des travaux deréparations dans le cadre d'action de maintenance préventive que d'intervenirdans l'urgence et de procéder alors à de la maintenance corrective voirecurative.Effectuer une intervention de maintenance avant qu'elle ne soit nécessaireengendre des coûts réguliers d'entretien mais garantit une plus grandesécurité quant à l'efficacité de l'ouvrage (CIRIA/CUR/CETMEF, 2009).Une intervention trop tardive entraînera des coûts plus élevés, parce que lesréparations nécessaires seront plus onéreuses ou parce que le dommageconsécutif à une rupture <strong>du</strong> système engendrera des pertes sociales pourl'usager final. La détermination <strong>du</strong> meilleur moment pour l'interventionau cours <strong>du</strong> processus de vieillissement doit reposer sur les coûts desréparations et sur la fonctionnalité de l'ouvrage.L'année d'intervention représente l'instant où le risque de perte defonctionnalité est inacceptable.Dans la pratique, il s'est avéré que les réparations d'urgence de digues devoies navigables étaient plus nombreuses que les réparations programmées(seize cas sur vingt-cinq).Le principal problème rencontré dans les situations d'urgence est l'impératifde réactivité. Il est souvent nécessaire de rétablir partiellement oucomplètement le fonctionnement de l'ouvrage, au plus vite (protection despersonnes, enjeux financiers...) et plus la situation est extrême, moins detemps est laissé pour la réalisation des études préalables au confortement.Ce qui peut engendrer des problèmes de sécurité, de pérennité de l'ouvrageet de surcoût de travaux.Digues et berges des voies navigables : r e t o u r d'e x p é r i e n c e s s u r l e s d é s o r d r e s e t l e s r é pa r at i o n s - Juin 2010 107

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