Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Alimentation
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Changements pendant le développement des veaux de la
clairance plasmatique de doses intraveineuses de glucose,
d’acétate et de ß-hydroxybutyrate
Livestock Science, juin 2009, Volume 122, Nombre 2-3, pages 177-185
Corresponding Author
Cant, J.P.
University of Guelph
Collaborator
Benschop, D.L.
University of Guelph
102 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
Durant les premiers mois après la naissance, l’appareil digestif du veau
connaît une évolution : digérant au départ les nutriments directement
dans le lait, il les dérive ensuite par fermentation dans le rumen. Ce
processus fait intervenir le développement physiologique du rumen
ainsi que des changements métaboliques qui permettent au veau de
réduire son besoin de glucose tout en augmentant son utilisation des
acides gras volatils. Cette étude a caractérisé certains des changements
qui se produisent durant ce processus. Des veaux ont été nourris au
seau avec du lait de remplacement jusqu’au sevrage, 39 jours après la
naissance, en leur donnant accès à volonté à l’un des quatre aliments
de démarrage de l’âge de sept jours à 54 semaines. Les aliments de
démarrage contenaient un produit du commerce constitué de granulés
protéiques, de supplément extrudé, de maïs floconné à la vapeur et de
flocons d’orge (aliment de démarrage 1). Dans l’aliment de démarrage
2, on a remplacé une partie du maïs et de l’orge par 10 % de farine de
luzerne. L’aliment de démarrage 3 contenait 20 % de farine de luzerne.
Dans le nº 4, les grains transformés étaient remplacés par du maïs
concassé. Les veaux auxquels on a servi les aliments de démarrage
contenant la luzerne ont consommé davantage d’aliments et ont eu
une croissance plus rapide que ceux qui ont consommé les aliments
1 et 4. À 54 jours, ils pesaient en moyenne 9,5 kg de plus. Les aliments
de démarrage 3 ont également favorisé un meilleur développement
des papilles ruminales ainsi qu’un pH ruminal plus élevé et un ratio
acétate-butyrate supérieurs au 54e jour. Le métabolisme du glucose a
augmenté de façon importante jusqu’au 39e jour, et le glucose est resté
la principale source d’énergie jusqu’à la fin de l’étude. Les concentrations
sanguines en bêta-hydroxybutyrate et en acétate ont augmenté, ainsi
que leur taux d’utilisation jusqu’au 39e jour après la naissance.