Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Bien-être animal
2 Évaluation de la démarche chez les bovins d’élevage
Animal, janvier 2009, Volume 3, Nombre 1, pages 87-95
Corresponding Author
Weary, D.M.
University of British Columbia
Collaborator
Flower, F.C.
University of British Columbia
28 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
L’évaluation de la démarche, ou notation de la démarche ou de la
locomotion, est destinée à détecter les animaux qui boitent en raison
d’une gêne ou d’une douleur causée par des lésions de la patte ou
de l’onglon. Le présent article examine la recherche portant sur la
mise au point et l’emploi de méthodes d’évaluation de la démarche,
dont les méthodes subjectives et automatiques. Les méthodes
subjectives s’appuient sur la notation d’éléments liés à la posture
et aux mouvements des bovins. La plus simple de ces méthodes
emploie un système de notation de la locomotion allant de 1 à 5 (1 =
normale; 5 = boiterie grave), en fonction de la courbure du dos, des
anomalies observées dans la démarche et de la réticence à supporter
un ou plusieurs membres. D’autres systèmes consistent par exemple
à observer l’abduction (écartement du plan médian) et l’adduction
(rapprochement vers le plan médian) des membres, la régularité de la
démarche et d’autres combinaisons de comportements anormaux afin
d’attribuer une notation. Un autre système, mis au point par les auteurs
et leurs collaborateurs, consiste à évaluer séparément six facteurs
particuliers (le balancement de la tête, la courbure du dos, la piste, la
flexion articulaire, l’asymétrie de la démarche et la réticence à supporter
du poids), puis à calculer une valeur totale à partir des six notations
distinctes. Bien que la capacité de ces méthodes subjectives fondées sur
l’examen visuel à détecter la boiterie soit variable, leur mise en œuvre
ne demande aucun équipement technique et il est possible d’améliorer
leur précision en formant l’examinateur. L’article décrit également
plusieurs méthodes automatiques, comme les techniques d’analyse
informatique du mouvement et l’emploi de plateformes installées sur
des cellules de mesure capables d’enregistrer la force appliquée par
chaque onglon. Les auteurs abordent également les facteurs liés à
l’animal (comme la conformation, la taille et le remplissage du pis) et
à l’environnement (comme la nature du sol) qui peuvent perturber la
locomotion.