Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Alimentation
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Emploi de la PCR en temps réel pour prévoir la disparition
de matière sèche de chaque aliment dans une ration totale
mélangée
Animal Feed Science and Technology, mars 2009, Volume 149, Nombre 3-4, pages 240-249
Corresponding Author
Alexander, T.W.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Collaborators
Wang, Y.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Reuter, T.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Okine, E.K.
University of Alberta
Dixon, W.T.
University of Alberta
McAllister, T.A.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
88 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
Quelle que soit la nourriture servie, l’énergie qu’elle fournit à l’animal
dépend en grande partie de la digestibilité des ingrédients. Lors de
la mise au point des rations alimentaires pour les bovins, on estime
généralement que les composants (fibres, protéines, lipides) de chaque
ingrédient possèdent une digestibilité constante, alors qu’en réalité, ce
n’est pas le cas. Cette digestibilité est influencée à la fois par des facteurs
liés à l’animal et par les autres ingrédients de la ration. Cet article
décrit une méthode innovante qui pourrait permettre de déterminer
la digestibilité de chaque ingrédient d’un mélange alimentaire. La
méthode proposée consiste à identifier les marqueurs génétiques
propres à chaque ingrédient et à mesurer leur taux de dégradation
à l’aide d’une analyse par la technique de la réaction en chaîne de
la polymérase (PCR). En se basant sur des études antérieures, on
suppose que le taux de dégradation de l’ADN des cellules végétales est
proportionnel au taux de dégradation des autres éléments cellulaires.
Afin de tester la méthode proposée, des échantillons de maïs et de
luzerne ont été incubés séparément dans un jus de rumen maintenu à
un pH de 6,8 ou de 5,5. On a mesuré la disparition de la matière sèche
(MS) et des marqueurs d’ADN pendant une période allant jusqu’à 48
heures. On a ensuite utilisé le rapport entre les taux de disparition de MS
et d’ADN de chaque ingrédient afin de prédire les taux de disparition de
MS dans des incubations contenant diverses proportions de maïs et de
luzerne (75/25, 50/50 et 25/75). Par la suite, on a trouvé en les comparant
une forte corrélation entre les taux réels de disparition de MS dans ces
incubations et les prévisions calculées d’après la dégradation de l’ADN
estimée à l’aide de la PCR. La méthode à base de PCR a également
permis de prédire très précisément la variation des taux de dégradation
de la MS à un pH de 6,8 par rapport à un pH de 5,5.