Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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Stratégies alimentaires pour réduire la production de
méthane entérique par les bovins
Environnement
CAB Reviews: Perspectives in Agriculture, Veterinary Science… septembre 2009, Volume 4, Nombre 035, pages 1-18
Corresponding Author
Beauchemin, K.A.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Collaborators
McAllister, T.A.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
McGinn, S.M.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Cet article passe en revue les connaissances actuelles sur la production
de méthane par les bovins, y compris la contribution du méthane à la
production mondiale de gaz à effet de serre, et examine des stratégies
susceptibles d’atténuer la production de méthane. Quelque 2 à 12 % de
l’énergie brute consommée par les bovins est transformée en méthane
qui est libéré dans l’atmosphère durant l’éructation, la quantité
réelle de méthane variant en fonction de la prise alimentaire et de la
composition des rations. On estime que les ruminants domestiques
sont responsables de 11 % à 17 % du méthane qui est libéré chaque
année dans l’atmosphère à l’échelle mondiale. Un certain nombre
de stratégies alimentaires visant à réduire la production de méthane
dans le rumen se sont avérées efficaces ou sont actuellement à l’étude.
L’augmentation de la proportion de grains dans les rations et l’ajout
d’ionophores ou de lipides font partie de ces stratégies efficaces. Les
chercheurs s’intéressent actuellement à l’apport complémentaire en
composés végétaux biologiquement actifs tels que les tanins condensés,
les saponines et les huiles essentielles, ainsi qu’aux modificateurs de
la fermentation ruminale comme les levures et les agents bactériens
administrés directement. L’amélioration de la qualité des fourrages
pourrait aussi contribuer à réduire la production de méthane entérique.
La stratégie qui sera utilisée dépendra en grande partie de facteurs
économiques propres à chaque éleveur. Les auteurs proposent d’évaluer
les efforts visant à réduire la production de méthane par les ruminants
en fonction de l’intensité – c. à d. la quantité de méthane produite par
unité de lait ou de viande produite – plutôt qu’en fonction uniquement
de la production mondiale totale. Ils préconisent également d’évaluer la
production de méthane en tenant compte du cycle de vie de l’ensemble
du système de production animale plutôt que d’une seule composante
isolée.
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