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Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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13<br />

Santé<br />

Évaluation du test californien <strong>de</strong> dépistage <strong>de</strong>s mammites<br />

en tant qu’outil <strong>de</strong> décision thérapeutique avant le vê<strong>la</strong>ge<br />

chez <strong>les</strong> taures Holstein<br />

Veterinary Microbiology, fevrier 2009, Volume 134, Nombre 1-2, pages 136-142<br />

Corresponding Author<br />

Roy, J.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Col<strong>la</strong>borators<br />

Du Tremb<strong>la</strong>y, D.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

DesCôteaux, L.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Messier, S.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Scholl, D.T.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Bouchard, É.<br />

Université <strong>de</strong> Montréal<br />

Le test californien <strong>de</strong> dépistage <strong>de</strong>s mammites (CMT) est un test simple<br />

réalisable par l’éleveur pour détecter <strong>les</strong> cas <strong>de</strong> mammite chronique. Il<br />

consiste à déstabiliser <strong>la</strong> membrane <strong>de</strong>s cellu<strong>les</strong> somatiques présentes<br />

dans un échantillon <strong>de</strong> <strong>la</strong>it, ce qui permet au produit <strong>de</strong> test <strong>de</strong> réagir<br />

avec l’ADN <strong>de</strong> ces cellu<strong>les</strong> en formant un gel. Dans <strong>la</strong> présente étu<strong>de</strong>, on<br />

a évalué <strong>la</strong> capacité du CMT à détecter <strong>les</strong> infections intramammaires<br />

(IMI) chez <strong>de</strong>s taures Holstein pré-vê<strong>la</strong>ge par rapport à un conductimètre<br />

électrique (ECM) portatif. On a prélevé <strong>les</strong> sécrétions mammaires <strong>de</strong>s<br />

quatre quartiers <strong>de</strong> 428 taures <strong>la</strong>itières entre six et douze jours avant <strong>la</strong><br />

date prévue <strong>de</strong> leur vê<strong>la</strong>ge. Chacun <strong>de</strong> ces échantillons a été soumis à<br />

un test par CMT et par ECM. On a ensuite comparé <strong>les</strong> résultats à ceux<br />

d’une culture bactérienne (CB) conventionnelle en <strong>la</strong>boratoire afin <strong>de</strong><br />

déterminer <strong>la</strong> sensibilité et <strong>la</strong> spécificité du CMT et <strong>de</strong> l’ECM. La sensibilité<br />

me<strong>sur</strong>e <strong>la</strong> capacité du test à déceler correctement une culture positive;<br />

<strong>la</strong> spécificité me<strong>sur</strong>e sa capacité à confirmer un échantillon négatif<br />

à <strong>la</strong> culture. La CB a révélé que 69 % <strong>de</strong>s taures testées présentaient<br />

une IMI pré-vê<strong>la</strong>ge et que 16,8 % étaient atteintes d’une IMI due à <strong>de</strong>s<br />

pathogènes majeurs responsab<strong>les</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> mammite. La sensibilité et <strong>la</strong><br />

spécificité du CMT pour <strong>la</strong> détection d’une IMI dans chaque quartier<br />

étaient respectivement <strong>de</strong> 68,9 % et <strong>de</strong> 68,4 %. En revanche, <strong>la</strong> sensibilité<br />

et <strong>la</strong> spécificité du CMT pour <strong>la</strong> détection d’une IMI due à <strong>de</strong>s pathogènes<br />

majeurs dans l’un <strong>de</strong>s quartiers <strong>de</strong>s taures étaient respectivement <strong>de</strong><br />

91 % et <strong>de</strong> 27,5 %. Selon <strong>la</strong> limite <strong>de</strong> conductivité choisie, <strong>la</strong> sensibilité<br />

et <strong>la</strong> spécificité <strong>de</strong> l’ECM étaient comprises respectivement entre 25,2 %<br />

et 41 % et entre 65,2 % et 83,3 % pour <strong>la</strong> détection d’une IMI au niveau<br />

<strong>de</strong>s quartiers. Pour <strong>la</strong> détection <strong>de</strong>s pathogènes majeurs dans chaque<br />

génisse, <strong>la</strong> sensibilité et <strong>la</strong> spécificité <strong>de</strong> l’ECM étaient comprises entre<br />

53,7 % et 68,7 % et entre 44,1 % et 59,5 %, respectivement. Ces résultats<br />

indiquent que le CMT et l’ECM ne sont pas suffisamment précis pour<br />

servir au dépistage systématique <strong>de</strong>s IMI chez <strong>les</strong> taures pré-vê<strong>la</strong>ge.<br />

Cependant, un résultat négatif d’un test par CMT ou par ECM pourrait<br />

être utilisé avant le vê<strong>la</strong>ge pour déterminer <strong>les</strong> taures ou <strong>les</strong> quartiers<br />

qui ne sont pas infectés.<br />

Santé 159

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