Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Alimentation
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Les graines de lin entières non transformées sont
aussi efficaces que les graines de lin roulées à sec afin
d’augmenter la concentration du lait en acide α-linolénique
chez les vaches laitières
Livestock Science, mai 2009, Volume 122, Nombre 1, pages 73-76
Corresponding Author
Oba, M.
University of Alberta
Collaborators
Thangavelu, G.
University of Alberta
Dehghan-banadaky, M.
University of Alberta
Ambrose, D.J.
Alberta Agriculture and Rural
Development
96 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
Les graines de lin contiennent une forte concentration en acide
α-linolénique (ALA), un acide gras oméga-3 qui possède plusieurs
vertus intéressantes. Les résultats d’études antérieures suggèrent
que la supplémentation en ALA en ajoutant des graines de lin dans
l’alimentation peut réduire la perte embryonnaire chez les vaches
laitières en début de lactation. Le fait d’augmenter la concentration
en ALA dans le lait devrait offrir des bienfaits pour la santé des
consommateurs. L’objectif de la présente étude était de déterminer si
l’alimentation aux graines de lin roulées à sec produit des taux supérieurs
d’ALA dans le lait par rapport à une alimentation avec des graines de lin
entières, non transformées. On a d’abord servi à 10 vaches en milieu
de leur première lactation une ration totale mélangée (RTM) contenant
des graines de tournesol pendant 14 jours. On les a ensuite divisées
en deux groupes recevant chacun des RTM dont 10 % de la matière
sèche était composée de graines de lin roulées à sec (LRS) ou entières
(LE). La digestibilité de l’extrait à l’éther (total des lipides) dans la ration
LE était bien inférieure à celle de la ration LRS (48,6 % contre 62,4 %,
respectivement), et une plus grande quantité d’ALA (ainsi que quelques
graines intactes) était présente dans les excréments des vaches ayant
reçu la ration LE (259 g contre 129 g d’ALA/jour). Cependant, les deux
groupes ont produit des concentrations similaires d’ALA dans le lait
(0,83 % avec LE et 0,86 % avec LRS), ce qui suggère que la quantité d’ALA
absorbée dans l’intestin était la même. Ces concentrations en ALA dans
le lait étaient trois fois supérieures à celles des vaches recevant la RTM
aux graines de tournesol. Les auteurs supposent que l’ALA de la ration
LRS, compensant la digestibilité réduite des lipides dans la ration LE,
pourrait avoir subi davantage de pertes par biohydrogénation dans le
rumen.