Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Reproduction
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La température testiculaire élevée module l’expression de
protéines spermatiques chez les taureaux Holstein
Molecular Reproduction and Development, janvier 2009, Volume 76, Nombre 1, pages 109-118
Corresponding Author
Thundathil, J.C.
University of Calgary
Collaborators
Newton, L.D.
University of Calgary
Kastelic, J.P.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Wong, B.
Regional Fertility Program
Van Der Hoorn, F.
University of Calgary
220 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
Pour que le développement du sperme (spermatogenèse) soit normal, la
température des testicules des taureaux doit être de 4 à 5 °C au-dessous
de la température corporelle centrale. Une température testiculaire
accrue entraîne une spermatogenèse anormale, un fonctionnement
altéré des spermatozoïdes et des taux de fertilisation réduits. Puisque
l’ADN du spermatozoïde n’est pas transcrit, les auteurs de cette étude
ont formulé une hypothèse selon laquelle les effets négatifs d’une
température testiculaire accrue doivent être attribuables à l’activité des
protéines synthétisées dans les premiers stades de la spermatogenèse.
Afin de vérifier cette hypothèse, des éjaculats de taureaux Holstein ont
été recueillis avant, durant et après une période de trois jours au cours
de laquelle on a isolé leur scrotum pour augmenter sa température
testiculaire. La concentration et la motilité des spermatozoïdes se
sont beaucoup affaiblies par rapport aux valeurs obtenues avant le
traitement, et ce, jusqu’à environ 36 jours après le début du traitement,
après quoi elles se sont mises à remonter. Les concentrations de
plusieurs protéines spermatiques ont suivi une tendance comparable,
y compris l’enzyme de conversion de l’angiotensine, l’hexokinase-1 et
une sous-unité de la Na+-K+ ATPase. À l’inverse, une autre protéine,
connue sous le nom d’inhibiteur tissulaire de la métalloprotéinase-2
(TIMP-2), était présente en faible concentration avant le traitement, puis
celle-ci s’est accrue jusqu’au jour 28 avant le début du traitement, avant
que ses valeurs redescendent au niveau des concentrations mesurées
avant le traitement. Les auteurs ont suggéré que les concentrations
de ces protéines pourraient être utilisées à titre d’indicateurs de la
perturbation du fonctionnement des spertozoïdes attribuable à une
température testiculaire élevée.