Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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Alimentation
Augmentation de la teneur en fibre physique efficace de
la ration alimentaire des vaches laitières en accroissant la
proportion ou la taille de coupe des fourrages : mastication
et pH ruminal
Journal of Dairy Science, avril 2009, Volume 92, Nombre 4, pages 1603-1615
Corresponding Author
Beauchemin, K.A.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
Collaborator
Yang, W.Z.
AAC, Centre de recherches de
Lethbridge
La fibre physiquement efficace est un concept destiné à rendre compte
de l’efficacité de la part des sucres structuraux d’une ration alimentaire
afin de favoriser la mastication et la salivation, et donc de lutter contre
l’acidose ruminale. En vue de quantifier ce concept, les présents
auteurs évaluent la distribution des tailles de particules de fourrages
alimentaires à l’aide du Penn State Particle Separator (PSPS), au départ
avec un ensemble de deux tamis à réceptacle inférieur, puis selon une
version modifiée utilisant un tamis supplémentaire. La proportion de
particules restant dans les tamis (les plus grandes) est ensuite multipliée
par la concentration en fibre au détergent neutre (NDF) de la ration
afin de déduire la valeur de la fibre physiquement efficace (NDFp). Afin
d’augmenter la NDFp dans l’alimentation, l’une des stratégies consiste
à accroître la longueur des particules de fourrage (LPF) en intégrant
des fourrages aux brins plus longs. On peut également augmenter la
proportion de fourrages dans la ration, car ceux-ci ont une teneur plus
élevée en NDF que les aliments concentrés. La présente étude a été
conçue afin d’évaluer les effets de ces deux stratégies sur la mastication
et le pH ruminal. Des ensilages de luzerne, récoltés avec une LPF plus ou
moins longue, ont été intégrés à 35 % ou 60 % de matière sèche dans des
rations mélangées servis à des vaches en lactation. L’augmentation de
la proportion de fourrage comme de la LPF a entraîné un accroissement
de la durée et du nombre de mastications. L’accroissement de la
proportion de fourrage alimentaire a entraîné une augmentation
moyenne du pH ruminal de 0,4 unité. Quant à l’accroissement de la LPF,
il a produit une augmentation de ce pH de 0,2 unité en moyenne chez
des vaches ayant reçu des rations à forte teneur comme à faible teneur
en fourrage. Dans ce dernier cas, l’effet de la longueur des particules de
fourrage accrue n’a cependant pas été suffisant pour éviter l’acidose.
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