Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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Évaluation du test DG29 comme moyen de détection
précoce de la gestation chez les vaches
Canadian Veterinary Journal, novembre 2008, Volume 49, Nombre 11, pages 1119-1121
Corresponding Author
Paré, J.
Canadian Food Inspection Agency
Collaborators
Audet-Grenier, M.
Université Laval
Rouillier, P.
Conception
Sirard, M.A.
Université Laval
214 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
La nécessité pour les vaches laitières hautement productives de
redevenir gravide dans une période de quelques mois après le vêlage
représente un défi pour la plupart des producteurs laitiers. Une
grande proportion des vaches ne conçoivent pas lors de la première
insémination. Il importe de détecter le plus tôt possible ces vaches
non gravides afin de les faire procréer de nouveau. Les méthodes
courantes pour détecter les vaches non gravides sont la palpation
rectale par un vétérinaire après 35 jours d’une éventuelle gestation ou
une échographie effectuée après le jour 28. Ces deux méthodes font
appel à des spécialistes à l’extérieur de la ferme. Par le passé, un certain
nombre de tests sanguins ont été proposés pour détecter la gestation.
Fondés principalement sur la détection de la progestérone ou d’un
« facteur précoce de conception », ces tests se sont révélés moins précis
que la palpation rectale et l’échographie. Des méthodes proposées
plus récemment utilisent la détection de protéines placentaires dans
le sang. Cet article évalue l’un de ces tests (DG29), qui détecte la
présence d’une protéine liée à la gestation dans le sang. Des taures ont
été divisées en deux groupes : le premier regroupait des femelles non
inséminées (n = 18) et le deuxième, des femelles inséminées de manière
artificielle ou par transfert d’embryon (n = 202). Des échantillons
sanguins ont été prélevés entre les jours 5 et 9 (J7), les jours 12 et 16
(J14), les jours 17 et 23 (J21), les jours 29 et 36 (J30), et les jours 44
et 66 (J60) suivant l’insémination. Les taures en chaleurs avant le J30
étaient inséminées de nouveau et retirées de l’étude. La précision du
test réalisé sur les échantillons sanguins prélevés au J30 a été comparée
au diagnostic de gestation établi par échographie le même jour. Le test
DG29 a diagnostiqué correctement 99,4 % des taures gestantes selon
l’échographie et 66,7 % des taures non gestantes selon l’échographie.
Ce dernier pourcentage s’explique probablement par des mortalités
embryonnaires précoces. Par ailleurs, le test a correctement identifié
100 % des taures non saillies. Le test DG29 pourrait compléter les
observations du propriétaire et les services vétérinaires de palpation
rectale et d’échographie.