Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Alimentation
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Effet de l’hyperammoniémie à court terme sur la synthèse de
lait chez les vaches laitières
Journal of Dairy Research, fevrier 2009, Volume 76, Nombre 1, pages 49-58
Corresponding Author
Cant, J.P.
University of Guelph
Collaborators
Purdie, N.G.
University of Guelph
Trout, D.R.
University of Guelph
Cieslar, S.R.L.
University of Guelph
Madsen, T.G.
University of Guelph
Poppi, D.P.
University of Queensland
76 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
Lorsque les vaches laitières en lactation reçoivent des régimes contenant
trop de protéines dégradables dans le rumen par rapport à la quantité de
glucides fermentescibles, de forts taux d’ammoniac (NH3) sont produits
et absorbés dans le sang, ce qui nécessite une détoxication par le foie.
Lors de la conversion du NH3 en urée (CON2H4), l’atome d’azote (N) des
molécules de NH3 se combine à l’atome N de l’acide aspartique, un acide
aminé. Certains ont émis l’hypothèse selon laquelle l’absorption d’une
quantité excédentaire de NH3 dans le rumen consommerait des acides
aminés qui sont normalement destinés à la synthèse des protéines du
lait. La présente étude avait pour objectif d’examiner cette hypothèse
en mesurant les réactions métaboliques et la production de lait après
élévation de la concentration sanguine en NH3 chez des vaches en
lactation. On a administré à des vaches des injections intraveineuses
d’acétate d’ammonium (soit le traitement, AA) ou d’acétate de sodium
(soit la substance témoin, AS). Les vaches traitées à l’AA ont connu
une réduction de 20 % du volume de lait, des protéines et du lactose
produits, alors que l’on n’a observé aucune différence chez les vaches
traitées à l’AS en ce qui concerne la production de matière grasse du lait,
de protéines du lait ou de concentration en lactose. Bien que l’injection
d’AA ait entraîné une baisse du taux sanguin de plusieurs acides aminés
importants, les autres paramètres métaboliques mesurés n’ont pas
permis de confirmer la possibilité que la réduction de la production
de lait observée soit due à une quantité inférieure d’acides aminés
disponibles. Les auteurs supposent que la baisse de la production est
probablement due à une diminution de la prise alimentaire.