Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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Alimentation
Effets de l’augmentation de la quantité de blé dans
l’alimentation sur le rendement et la fermentation ruminale
de vaches Holstein
Journal of Dairy Science, août 2009, Volume 92, Nombre 8, pages 3825-3832
Corresponding Author
Doepel, L.
Alberta Veterinary Research
Institute
Collaborators
Cox, A.
University of Alberta
Hayirli, A.
University of Alberta
Le blé fourrager est souvent commercialisé à des prix intéressants
dans l’Ouest canadien, mais les producteurs laitiers se montrent
généralement réticents à l’intégrer dans les rations de lactation, car ils
considèrent qu’il présente des risques plus élevés d’acidose ruminale
que l’orge. Toutefois, les études à ce sujet ont produit des résultats
équivoques. Le blé contient une plus grande proportion d’amidon que
l’orge, et des études ont montré que l’amidon de blé est dégradé plus
rapidement dans le rumen. En revanche, il existe peu d’études pratiques
afin d’examiner si le blé peut être utilisé dans les rations alimentaires
de vaches en lactation, ou en quelle quantité. Le présent article vise à
décrire une étude de ce type. On a servi à des vaches Holstein d’une
durée moyenne de lactation de 98 jours des rations totales mélangées
(RTM) à base de luzerne et d’ensilage d’orge avec de l’orge roulée à la
vapeur et des grains de maïs (TÉM). Dans deux autres RTM de traitement,
on a remplacé l’orge par du blé roulé à la vapeur à 10 % ou 20 % de
matière sèche (MS) de la ration. Sur la moitié des 12 vaches de l’étude, on
a posé une canule ruminale de manière à mesurer certains paramètres
de fermentation ainsi que la digestibilité des nutriments dans le
rumen. Les prises de MS ainsi que le volume de lait et la production des
composants du lait étaient les mêmes avec tous les rations alimentaires,
tout comme la digestibilité apparente sur l’ensemble du tractus de la
MS, des protéines brutes, des fibres au détergent acide et des fibres au
détergent neutre. Chez les vaches ayant reçu le blé au lieu de l’orge, le
pH ruminal moyen était inférieur (6,36 contre 6,44) et la concentration
ruminale en azote ammoniacal était supérieure (11,49 contre 8,1 mg/dl).
Les rations au blé ont également produit des concentrations ruminales
supérieures en acides gras et des ratios acétate-propionate inférieurs.
Les auteurs en concluent que le blé peut être ajouté aux aliments dans
une proportion allant jusqu’à 20 % de la MS alimentaire sans perturber
la production ni augmenter le risque d’acidose ruminale.
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