Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

Alimentation
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La supplémentation à long terme en monensin n’a pas
d’effet significatif sur la quantité ni sur la diversité des
méthanogènes dans le rumen de la vache laitière en lactation
Applied and Environmental Microbiology, janvier 2009, Volume 75, Nombre 2, pages 374-380
Corresponding Author
Hook, S.E.
University of Guelph
Collaborators
Northwood, K.S.
CSIRO Livestock Industries
Wright, A.G.
University of Vermont
McBride, B.W.
University of Guelph
72 Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers - 2009
On s’intéresse beaucoup actuellement aux nouvelles stratégies
destinées à lutter contre la production de méthane chez les ruminants
d’élevage, surtout en raison de sa contribution aux émissions de gaz
à effet de serre. Le méthane est produit dans le rumen par un groupe
d’archées appelé méthanogènes. Une étude antérieure menée par les
auteurs et leurs collaborateurs a montré une réduction de 7 % de la
production ruminale de méthane grâce à la supplémentation à long
terme en monensin (MON) chez les vaches en lactation. Il est suggéré
que cet effet implique l’inhibition de l’activité d’autres éléments de la
flore ruminale qui fournissent les substrats des méthanogènes, ce qui
réduit la prolifération de ces méthanogènes. La présente étude a pour
objectif de vérifier si la supplémentation en MON à long terme agit sur
la production ruminale de méthane en réduisant les populations de
méthanogènes ou la diversité des espèces d’archées qui composent ces
populations. Des échantillons de liquides ruminales ont été prélevés
chez des vaches en lactation à l’aide d’un tube gastrique avant et
pendant la supplémentation d’une ration totale mélangée (RTM) avec
24 mg de MON par kg de matière sèche pendant six mois. Un groupe
témoin de vaches a reçu la même RTM sans supplément de MON. Les
populations de méthanogènes ont été estimées par la technique de la
réaction en chaîne de la polymérase, laquelle permet de reconnaître
les séquences d’ADN cibles dans le génome d’archées. La diversité
des populations a été évaluée en détectant des fragments d’un gène
d’ARN ribosomique propre à chaque espèce de méthanogène. Aucune
différence n’a été observée entre les vaches ayant reçu un supplément
de MON et le groupe témoin, qu’il s’agisse de la quantité ou de la
diversité des méthanogènes ruminaux durant l’étude.