Points saillants de la recherche canadienne sur les bovins laitiers ...

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Alimentation
Concentration fécale et urinaire en lignane, en œstradiol
intrafolliculaire et en récepteurs endométriaux chez la vache laitière
en lactation recevant des suppléments alimentaires de graisse
animale hydrogénée, de graines de lin ou de graines de tournesol
Journal of Reproduction and Development, decembre 2008, Volume 54, Nombre 6, pages 439-446
Corresponding Author
Ambrose, D.J.
Alberta Agriculture and Rural
Development
Collaborators
Thangavelu, G.
University of Alberta
Colazo, M.G.
Alberta Agriculture and Rural
Development
Oba, M.
University of Alberta
Dyck, M.K.
University of Alberta
Okine, E.K.
University of Alberta
Les études antérieures de plusieurs auteurs, dont ceux du présent
article, suggèrent que l’ajout de graines de lin à l’alimentation des
vaches laitières au début de la période de lactation ou de reproduction
pourrait réduire la perte embryonnaire précoce. On suppose que
cet effet découle notamment de la suppression de la synthèse de la
prostaglandine F2 alpha (PGF2α) par l’acide alpha-linolénique présent
dans la graine de lin. On envisage également un autre mécanisme :
la conversion intestinale des lignanes du lin en composés inhibant
la synthèse de l’œstrogène (œstradiol) par le follicule dominant
dans les premiers stades de la conception. Une sécrétion importante
d’œstrogène folliculaire stimule la synthèse de la PGF2α et des récepteurs
utérins de l’oxytocine, lesquels, quand ils sont activés, entraînent la
mort embryonnaire. La présente étude a pour objectif d’examiner
s’il est possible que la conversion intestinale du secoisolariciresinol
diglycoside (SDG) présent dans la lignane des graines de lin en lignanes
mammaliennes, à savoir l’entérolactone (EL) et l’entérodiol (ED), entraîne
une réduction de la sécrétion folliculaire d’œstradiol et de la synthèse
de récepteurs utérins d’oxytocine. Pour cela, 27 vaches Holstein ayant
un cycle normal ont reçu en période de lactation une alimentation
contenant l’une de ces trois sources lipidiques, chacune fournissant
750 g de supplément lipidique/jour/vache : acides gras saturés (AGS),
graines de lin ou graines de tournesol. Chez les vaches nourries au lin,
on a trouvé une concentration fécale plus élevée en SDG et en ED, ainsi
qu’une concentration urinaire supérieure à celle des vaches ayant reçu
des AGS ou du tournesol. Cependant, les résultats n’ont montré aucune
différence pour ce qui est de la concentration folliculaire en œstradiol et
de la concentration utérine en œstradiol ou en récepteurs d’oxytocine.
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