Exemple 2 - Ifadem
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Mémento<br />
Renforcer les compétences méthodologiques et linguistiques<br />
à l’écrit et à l’oral<br />
Ex. : Pour ouvrir cette, porte, on ne tourne qu’une seule fois la clef dans la serrure.<br />
7. Bien formuler un énoncé (bien tourner ses phrases).<br />
Ex. : Il a un langage correct, il tourne bien ses phrases.<br />
8. Oublier le passé, changer de sujet, d’occupation (tourner la page).<br />
Ex. : Aujourd’hui, nous connaissons beaucoup de problèmes, nous refusons de nous y<br />
enliser et devons tourner la page pour préparer l’avenir de nos enfants.<br />
3. L’enseignement/apprentissage de la grammaire<br />
3.1. Définition<br />
Le Petit Larousse définit la grammaire comme « un ensemble de règles phonétiques,<br />
morphologiques et syntaxiques, écrites et orales d’une langue » 11 ou encore comme « une étude et<br />
une description de ces règles ». Plusieurs autres définitions qui se recoupent et se complètent<br />
désignent la grammaire comme un ensemble de règles qui permettent de combiner les unités<br />
linguistiques d’une langue pour former des phrases qui composent des énoncés. Selon cette vision<br />
communicative, du point de vue didactique, la grammaire traite de la structure de la phrase, de la<br />
conjugaison ainsi que de l’orthographe grammaticale. Au cours de cette séquence, il s’agira<br />
essentiellement de relever les difficultés les plus récurrentes à ces divers niveaux pour y remédier.<br />
3.2. La structure de la phrase<br />
En français comme en kirundi, la structure de base d’une phrase est constituée de trois éléments :<br />
- le groupe sujet (GS) ;<br />
- le groupe verbe (GV) ;<br />
- le groupe complément (GC).<br />
Ex. : N zo bimu barira. Je le lui dirais.<br />
GS GC GV GS GC GV<br />
Hamagara urya mwana. Appelle cet enfant.<br />
GV GC GV GC<br />
Taha ! Rentre !<br />
GV GV<br />
Comme le montrent ces exemples, les deux phrases comportent le même nombre d’éléments mais<br />
sous des formes différentes : en français, les trois éléments sont nettement séparés alors qu’en<br />
kirundi, ils peuvent être séparés ou liés.<br />
Au niveau de la structure de la phrase, l’élève burundais qui recourt souvent à la traduction et à la<br />
comparaison des deux langues éprouvent donc des difficultés liées à l’ordre (ou place) des<br />
constituants (sujet et compléments) et à la construction des verbes.<br />
11 Le Petit Larousse illustré, Paris, Larousse, 2000, p. 490.<br />
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