Goethe, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust ... - Musicontempo

114 SECONDFAUST
reusemeut pour concubine; il lui coupa le ner et le»
oreilles et le mutila plus encore. C'était une horreur à le
voir.
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HÉLÈNE.
C'est ainsi qu'il le traita et c'est â cause de moi qu'il
agit ainsi.
PHÔRKYAS.
Pour lui-même il te fera pareille chose. La beauté
est indivisible celui qui l'a possédée tout entière préfère
l'anéantir, maudissant tout partage de possession.
(Trompettes danslelointainlechœur frémit.)Avec quelle forcele SOU
jeté de la trompette saisit et déchire l'oreille et les entrailles;
ainsi lajalousie secramponne et s'introduit dans la poitrine
de l'homme, qui n'oublie jamais ce qu'il a possédéjadis,
et ce qu'il a perdu maintenant, et qu'il ne possède plus.
LECHŒUR.
N'entends- tu pal retentir les cors? ne vois-tu pas les
éclairs des armes?q I
PH0RKYA8.
Sois le bienvenu, seigneur et roi, je te rendrai volon- I
tiers compte à toi.
LECHOEUR. I I
M CHœUR.
Mais nous?P I
PHORKYAS. I
Youi le savezclairement vousvoyezsa mort devant vos I
yeux la vôtre aussi y est comprise non vous ne sauriez I
être sauvées. I
Hélène. I
J'ai médité sur ce qu'il y a deplus pressé sur ce que je I
dois tenter. Tu es un mauvais génie je le sensbien, et je I
le crains. Tu tournes le bien en mal. Mais, avant tout, I
je veux te suivreau cas tel le reste, je le sais ce que la I
rtint ptut cacher mystérieusement et profondément #n I
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