Goethe, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust ... - Musicontempo

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ruisseau qui murmure les vents l'emportent jusqu'à l'arc
céleste l'arc de grâce et de consolation que sa main tendit I
dans les nuages,. I
Et tu te tairais, toi que Dieu créa immortel et tu reg- I
terais muet dans ce concert de louanges et d'admiration 1
Rends grâcesau Dieu qui te fait partager sonéternité L..
quels que soient tes efforts, ils seront toujours indignes I
de lui. I
Cependant chante encore, et glorifie ton bienfaiteur. I
Chœur éclatant qui m'entourez, je viens et je m'unis à
vous je veux partager votre ravissement et vos concert»1 I
Celui qui créa l'univers qui créa là-haut le flambeau
d'or qui nous éclaire, ici la poudre où s'agitent des millions
de vers, quel est-il ? C'est Dieu c'est Dieu notre I
père nous l'appelons ainsi, et d'innombrables voix s'u-"
nissent à la nôtre. 1
Oui, il créa les mondes et là-bas le lion qui vene I
de son sein des terriens de lumière [bélier, capricorne, I
pléiades, scorpion, cancer, vous êtes son ouvrage; voyez I
la balance s'élever ou descendre. le sagittaire vise. un I
éclair part.
Il se tourne comme ses flècheset son carquois réson- I
nent et vous gémeaux de quelle pure lumière vousêtes I
enflammés vos pieds rayonnans selèvent pour une marche I
triomphante* Le poiMOnjoue et vomit des feux éclatans. I
ta rosé jette un rayon de feu du centre de sa couronnes I
l'aigle au regard flamboyant plane au milieu de ses com- I
pagnons soumis) le cygne nage» orgueilleux le col arrondi
et le»aile» •»«#vent. I
Qui t'a donné cette mélodie »ôlyre qui donc a tende I
tes cordes dorées et sonorei? Tu te fais entendre» et Je» I
planètes, s'arrétant dans leur danse circulaire t viennent I
en roulant sur leurs orbite» la continuer autour de toi I
I