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Goethe, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust ... - Musicontempo

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SCHILLER.<br />

rocher, se précipita Dita sur moi cette doublé naissance me fit<br />

cette doublé puissance me fit<br />

long-temps tournoyer comme le buis était irrésistible.<br />

d'un enfant, et elle<br />

•<br />

» Dieu, que j'implorais dans ma détresse, me montra<br />

I<br />

I<br />

une pointe de rocher qui s'avançait<br />

crochai d'un mouvementconvulsif,<br />

dansl'abîme;<br />

et j'échappai<br />

je nTyaeà<br />

la mort.<br />

I<br />

La coupe était là, suspendue à des branches de corail, qui<br />

l'avaient empêchéde s'enfoncer à des profondeurs infinies.<br />

» Car au-dessous de moi il y avait encore comme des<br />

cavernes, sans fond, éclairées d'une sorte de lueur rougeim<br />

tre, et quoique l'étouréissement eût fermé mon oreille à<br />

tous les sons» monœil aperçut avec effroi une foule de salamandres,<br />

de reptiles et de dragons qui s'agitaient d'un<br />

mouvement infernal.<br />

» C'était un mélange confu» et dégoûtant de raies épi-<br />

neuses, de chiens marins, d'esturgeons monstrueux, et<br />

d'effroyable* requins, hyènes des mers» dont tes grince-*<br />

mens me glaçaient de crainte. »<br />

I » Etj'étaUtësuspanduaveclatristecertituded'êtreèloi-<br />

I gnédetoutsecoursjfeuiétresensibleparini tantde fnonttre*<br />

difformes, dans une solitude affreuse, où nulle voix humaine<br />

ne pouvait pénétrer ,*tout entouré de figures immondes.<br />

» Et je frémis d'y penser. En les voyant tournoyer au-<br />

I tour de moi, il me sembla qu'elles s'avançaient pour me<br />

dévorer. Pans moneffroi, j'abandonnai la branche de corail<br />

où j'étais suspendu au mêmeinstant» le gouffre re-<br />

vomissait ses ondes mugissantes ce fut monsalut, elles<br />

t I me ramenèrent au jour. »<br />

I<br />

Le roi montra' quelque surprise, et dit «La coupe<br />

à I Appartient, et t'y joindrai cette bagueornée d'un diamant<br />

i. I précieux, si tu tentes encore l'abîme, et que tu me rap-<br />

,é portes des nouvelles de ce qui se passe dans les profon-<br />

tt I deurs les plus reculées. »<br />

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