Goethe, Johann Wolfgang von (1749-1832). Faust ... - Musicontempo

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parts vers la grande cuve, pour la danse vigoureusedes vignerons.
Et c'est ainsi qu'on foule furieusement aux pieds
la sainte abondance des grains pleins de sève. Ëcumant et
vomissant,tout s'entremêle hideusement broyé. Et maintenant
retentissent dansl'oreille tes sons d'airain des cymbales
et des bassins. Car Dionysosa dépouilléle voile de ses
mystères. Il se montre avec ses satyres et leurs femelles
chancelantes, et l'animal aux longues oreilles de Silenus I
vient vi~nt à travers, ttavers, avec !çs()'tson ton rauque raWI~~ et criard. ~r!~H')\n
Rien n'est n' I
ménagé; des animaux à pieds fourchus foulent au pied I
toute pudeur tous les sens tournent commedans un tour- I
billon; l'oreille est horriblement étourdie. Des hommes
ivres tâtonnent après tes coupes; 1§§(têtes, les ventres
sont pleins. L'un pu l'autre résiste encore mais il ne fait
qu'augmenter le lumulte car, pour faire place au yjp
nouveau, on vide rapidementles outres des vieilles vendapges.
(Le rideau tombe, PnorLyas se lève comme un géant à l'avant-scène, descend du j
cothurne, ôte son masque et son voile, et se montre comme Méjiljisto^Jiélè»,
pour commenter,
si c'était nécessaire, la pièce dans l'épilogue.)