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Centres et moyens d'essais ( I ) - EuroSAE

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PRÉFACE<br />

Notre camarade Jean-Pierre Marec m’a demandé d’écrire quelques mots en guise de<br />

préface pour le fascicule <strong>Centres</strong> <strong>et</strong> <strong>moyens</strong> d’essais de la collection « Un demi-siècle de<br />

l’aéronautique en France » du COMAERO (Comité pour l’histoire de l’aéronautique). J’ai<br />

accepté bien volontiers car je tenais à rendre hommage à l’énorme énergie qu’il a déployée<br />

<strong>et</strong> à la ténacité exemplaire dont il a fait preuve pour rassembler, en vue d’une éventuelle<br />

publication, les travaux écrits qui avaient servi de base au colloque du 22 novembre 2007 <strong>et</strong><br />

leurs nécessaires compléments. Je ne le regr<strong>et</strong>te pas, surtout que je prends aujourd’hui la<br />

juste mesure de ce que j’ai à faire, ou plus exactement de ce qu’il me reste à faire, pour<br />

présenter l’ouvrage, c'est-à-dire rien, tant l’introduction de Jean-Luc Monlibert <strong>et</strong> l’avantpropos<br />

que Jean-Pierre a lui-même écrit me paraissent éclairer l’ensemble du texte <strong>et</strong><br />

donner au lecteur la plus grande envie d’aller rapidement plus loin dans la découverte de son<br />

contenu précis. Que puis-je faire de plus sinon de faire part de mon ressenti personnel sur<br />

c<strong>et</strong>te question ?<br />

Je voudrais tout d’abord m’associer pleinement aux remerciements de Jean-Pierre à<br />

l’équipe rédactionnelle <strong>et</strong> surtout témoigner de l’enthousiasme de tous ceux qui l’ont assisté<br />

dans sa tâche, c'est-à-dire notamment, sans exception, tous les membres du COMAERO. Il<br />

est toujours difficile de citer des noms mais, après avoir félicité collectivement tous ceux qui<br />

ont fait parvenir leur contribution écrite, je ferai une mention spéciale pour l’action de<br />

Georges Bousqu<strong>et</strong>, de Marcel Bénichou, de Jean Carpentier <strong>et</strong> de Jean-Marc Weber qui ont<br />

particulièrement soutenu les efforts du « coordinateur-en-chef » <strong>et</strong> lui ont apporté une aide<br />

précieuse. Michel de Laun<strong>et</strong>, bien qu’alors chargé de la présidence du ComHArT (Comité<br />

pour l’histoire de l’armement terrestre), a également beaucoup contribué à la rédaction ou la<br />

coordination de certains chapitres, dans un excellent esprit de coopération entre nos comités<br />

respectifs.<br />

J’ai pu mesurer tout au long des cinq années de réunions périodiques - deux par trimestre<br />

en moyenne - l’énorme travail de recherche, de collationnement, d’examen critique<br />

méthodique qui a été accompli sans jamais voir se manifester le moindre découragement. Le<br />

résultat de ce travail conduit en tâches réparties, constitue une base fort documentée, qui va<br />

de la création individuelle de chacun des <strong>Centres</strong> à leur intégration plus récente en une<br />

seule direction de la DGA. Tous ceux qui s’intéresseront dans l’avenir à l’Aéronautique de<br />

l’après-guerre pourront venir y puiser des renseignements précieux de première main.<br />

Le but que s’est assigné globalement le COMAERO, à savoir de fournir aux futurs<br />

historiens des éléments sûrs, est atteint.<br />

Le développement des <strong>Centres</strong> d’essais s’inscrit dans la démarche de c<strong>et</strong>te période où<br />

pour les acteurs du développement de l’Aéronautique il s’agissait de concevoir des machines<br />

capables «d’aller toujours plus vite, d’être toujours plus légères <strong>et</strong> plus performantes, d’être<br />

toujours plus sûres ». Ce désir impératif d’aller dans tous les domaines toujours de l’avant<br />

s’apparente au désir olympique des athlètes, champions dans leur discipline : « citius, altius,<br />

fortius », qui allie audace, courage, ténacité <strong>et</strong> foi. L’adoption de c<strong>et</strong>te devise <strong>et</strong> les efforts<br />

pour lancer l’Aéronautique sont contemporains de la fin du XIX e siècle. L’esprit d’audace <strong>et</strong><br />

de dépassement soufflait à c<strong>et</strong>te époque, il ne devait jamais faiblir.<br />

L’Etat, qui était lui-même dès la relance de l’effort de guerre dans la fin des années trente<br />

responsable-pilote des programmes d’armement <strong>et</strong> donc des programmes d’aéronautique<br />

militaires, avait déjà perçu la nécessité d’être éclairé dans ses choix par des <strong>moyens</strong> propres<br />

d’appréciation <strong>et</strong> de jugement <strong>et</strong> parmi ceux-ci les centres d’essais jouaient un rôle essentiel.<br />

C’est donc tout naturellement que fut prise, pour conduire la renaissance aéronautique <strong>et</strong> la<br />

m<strong>et</strong>tre au niveau des Alliés, la décision de créer trois centres au sein de la Direction de<br />

l’aéronautique :

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